Histoire : Le Lycée Jean Decha-Touilles

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Auteur
Histoire


Histoire ajoutée le 22/10/2019
Épisode ajouté le 22/10/2019
Mise-à-jour le 03/07/2021

Le Lycée Jean Decha-Touilles

Bonsoir!

Je m'essaie au métier d'écrivain ahaha, alors je me suis dis que j'allais poster une fiction, en plus ou moins de chapitres selon son succès bien sûr, n'hésitez surtout pas à me donner votre avis, et aussi des conseils sur comment je pourrais améliorer mon style d'écriture, ou même mon histoire!



Bonne lecture! :)





CHAPITRE 1 : Le matin avant la Rentrée...



Il était le Mardi 02 Septembre à 07h30, et Antoine venait de terminer de se préparer. Dans une demi-heure, il commencerait son année de Terminale, avec sa nouvelle classe, ses nouveaux professeurs. Il n’était pas particulièrement motivé à l’idée de retourner au lycée, surtout avec les vacances de folie qu’il venait de passer, malheureusement dans le mauvais sens du terme.. Mais il le savait bien, il n’avait pas le choix. Il enfila ses baskets, des Nike toutes neuves, et descendit dans le salon où sa mère l’attendait pour l’amener jusqu’au lycée.

« Tu en as mis du temps ! gronda sa mère, en guise de bonjour. Je te rappelle qu’aujourd’hui c’est la rentrée alors il ne faut pas traîner. Et comment tu t’es encore habillé ? Ce n’est pas comme ça que tu vas ramener une fille à la maison, mon fils !

- Maman ! répliqua Antoine, un peu vexé, je m’habille comme je veux, je suis presque majeur je te signale.

- En effet, répondit sa mère, mais tant que tu vivras sous mon toit tu m’obéiras, un point c’est tout. »

Ils se mirent alors en route. Pendant le court trajet qui séparait le Lycée à la maison d’Antoine, ce dernier ne cessait de repenser à la remarque de sa mère sur sa façon de s’habiller. Elle a toujours été très dure avec lui, mais la situation s’était empirée depuis la fin de l’année scolaire précédente, au mois de Juin, après les épreuves anticipées du Bac de Français.

En effet, ce jour là, elle était venue le chercher au Lycée, ce qu’elle ne faisait jamais d’habitude, car elle était trop impatiente de savoir comment son fils unique adoré avait réussi son examen. Malheureusement, Antoine n’était pas au courant de sa venue surprise, et quelle ne fut pas sa surprise quand il l’aperçut, alors qu’il était en train d’embrasser son petit ami.. Antoine était persuadé qu’il se rappellerait de ce jour toute sa vie, tant il l’a marqué. Il avait toujours caché son homosexualité à sa famille, il se doutait bien qu’elle ne l’accepterait pas car tous les membres de sa famille étaient des conservateurs, voire même des réactionnaires, et la réaction qu’avait eue sa mère en le voyant ce jour avait confirmé ses craintes..

Depuis, elle lui avait interdit de recontacter son petit ami, et il n’a pas eu d’autre choix que de rompre avec lui au début du mois de Juillet. Cela lui a brisé le cœur, autant à lui qu’à son copain, qui s’appelait Thibaut, mais il ne pouvait pas faire autrement. C’était la raison la plus importante pour laquelle il ne voulait pas reprendre les cours, car cela signifiait qu’il allait forcément recroiser Thibaut. Fort heureusement, ils n’étaient pas dans la même classe, Antoine était en Terminale Scientifique, Thibaut lui en Terminale Littéraire, mais c’était quand même suffisamment horrible comme cela.

En réalité, pendant les nombreux jours d’Août qui le séparait de la rentrée, il s’était imaginé plusieurs fois comment se passerait les choses quand il recroiserait Thibaut, mais il était arrivé à la conclusion qu’il devait obéir à sa famille et ne plus le revoir, ne serait-ce que par respect pour lui ; mais cette idée ne l’enchantait pas du tout, ayant toujours de forts sentiments pour lui.

Ils venaient d’arriver devant la grille d’entrée du Lycée, qui était déjà ouverte.

« Lycée Jean Decha-Touilles, lisait sa mère sur le grand panneau à l’entrée. J’ai toujours pensé qu’ils auraient dû choisir quelqu’un de plus célèbre comme nom de ce Lycée, celui-là est un peu pitoyable.

- Mais non maman il est très bien ! répondit Antoine, d’une voix lasse. J’y vais, bisous, à ce soir !

- Passe une bonne journée ! Et fais attention, avec un nom pareil on ne sait jamais ce qui peut nous arriver, s’exclama-t-elle avant d’exploser de rire derrière son volant. »

Antoine regarda sa mère s’éloigner dans sa voiture, puis marmonna en souriant « Ahlala maman si tu savais à quel point ce lycée porte bien son nom.. »

Se promettant toutefois de ne jamais rien lui révéler de ces choses-là même sous la torture, Antoine s’avança vers l’entrée du Lycée. Il aperçut alors ses deux meilleurs amis qui l’attendaient. Avec un immense sourire il se précipita vers eux. Dans tous ses malheurs, Antoine se disait qu’il avait beaucoup de chance d’être dans la même classe qu’eux encore cette année, les 3 inséparables comme on les appelait dans le Lycée.

Il y avait Bastien, un beau garçon châtain clair qui mesurait 1m74, ainsi que Clémence, une jolie brune faisant 1m63, et qui avait des écarteurs aux oreilles. Antoine lui était plutôt grand, il mesurait 1m81, il était blond et toutes les filles disaient qu’il était super mignon, mais que c’était vraiment dommage qu’il soit gay. Cette dernière remarque le faisait d’ailleurs toujours beaucoup rire.

« Salut Antoine, lancèrent à l’unisson Bastien et Clémence. Et tu sais pas quoi ? Je viens de voir Thibaut passer avec sa bande de potes, il m’a dit qu’il te cherchait, apparemment il veut te parler »

Antoine sentit aussitôt son cœur s’emballer et soudainement battre à 200 à l’heure, il avait imaginé cette possibilité, mais cela ne l’empêchait pas de stresser.

Essayant à tout prix de penser à un autre sujet que Thibaut, il s’adressa à ses deux amis : « Oh dîtes, en partant tout à l’heure ma mère m’a dit que le nom de notre Lycée était pitoyable, et que l’on ne savait pas ce qui pouvait nous arriver »

Comme il s’y était attendu, Clémence et Bastien échangèrent un regard complice, à moitié hilares, puis Clem demanda :

« Ta mère n’est pas au courant de ce qui se passe dans le Lycée pour résoudre les problèmes ? 

- Oh, non ! répondit alors Antoine, et je ne suis pas assez stupide pour lui en parler ! »

Voyant ses deux amis acquiescer d’un signe de tête, toujours en souriant, il leur proposa alors de franchir la grille d’entrée, ce qu’ils acceptèrent de faire.

« Ça y est ! s’exclama Bastien, une nouvelle année commence, notre dernière dans ce bahut ! ».

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