Histoire : Sans un bruit

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Histoire


Histoire ajoutée le 12/03/2020
Épisode ajouté le 12/03/2020
Mise-à-jour le 03/07/2021

Sans un bruit

Bonjour à tous,…et à toutes, bien sûr ^^.



Pour commencer, replaçons le contexte. Je regardais tranquillement des vidéos Youtube sur mon téléphone, et là, une pub. Bon, rien de bien fou là-dedans, mais la pub e elle-même a attiré mon attention. C’était la bande-annonce du nouveau film « Sans un bruit 2 ». Perso, je suis pas très films d’horreur, mais j’ai fini par regarder la bande-annonce en entier, et le concept que j’ai aperçu m’a franchement plu. L’idée de monstres qui se repèrent aux sons m’a donné pas mal d’idées, d’où l’histoire juste ici.

Je préviens, pour ceux qui auraient connu ma première histoire fictive, le premier chapitre s’en rapprochera un peu, avec une partie du chapitre sous forme d’un journal personnel. Oui, j’aime beaucoup ce type de présentation. Je trouve que ça change et que ça me permet, personnellement, d’expliquer des évènements sur une longue durée sans besoin de faire un pavé (pas comme celui que vous lisez actuellement XD). Sur ce, profitez bien de cette nouvelle histoire, j'espère qu'elle vous plaira o/.





Prologue : Échec





Le Docteur Mégane Collins est une jeune femme de 35 ans, génie et scientifique de renom. Sa théorie des univers parallèles en a charmé plus d’un dans la communauté scientifique. Cependant, beaucoup lui rétorque que ce ne sont que de belles promesses, et qu’elle n’a pour l’instant fait que démontrer diverses théories sans vraiment exposer de cas concret. Mais aujourd’hui, tout va changer.





Alors que le soleil se lève à peine, Mégane, elle, se lève en sursaut, comme chaque matin.

« Merde, encore en retard ! »

La jeune femme, grande et svelte, a tout juste le temps de coiffer sa chevelure au carré d’un roux flamboyant, tout en nettoyant ses lunettes, qu’elle enfile déjà sa blouse de travail, et file en direction de son laboratoire en courant, tout en mangeant une banane, son rituel du matin traversant les rues du complexe Rendel.

Le Docteur vit dans un complexe scientifique appelé complexe Rendel. C’est un complexe très récent où vivent les meilleurs scientifiques du monde pour leur permettre de rejoindre plus rapidement les laboratoires, construits au même endroit.

Mégane déboule alors dans son labo, un établissement de la taille de 4 gymnases, avant que tous les scientifiques présents sur place la dévisagent, en particulier sa plus proche collègue, Sandy. Sandy, visiblement agacée, s’arrête devant Mégane, la surplombant de son mètre 95.

« Mégane…Tu es encore en retard.

-Euh, ouai, ouai, je sais…

-Et exprime-toi mieux que ça. Tu es une scientifique, pas une étudiante.

-C-Ça vaaa, pas besoin d’être aussi coincée…

-Je suis coincée parce que tu ne fais jamais ton travail dans les règles de l’art ! Maintenant, va te préparer ! On va commencer les premiers tests d’une minute à l’autre ! »

Mégane, sans se faire prier, couru droit vers le local à sa droite pour se changer, les tests nécessitant une tenue de protection, en prévention des accidents. Pendant ce temps, Sandy attacha sa longue chevelure brune, balayant ses hanches, avant de se retourner vers les autres scientifiques, qui s’étaient tous arrêtés pour observer la scène.

« Ne restez pas plantés là, vous autres ! Au pas de course ! On a suffisamment de retard ces derniers jours ! »

Alors que les scientifiques reprennent leur travail sans attendre, Sandy soupira, avant de partir à son poste. Sandy est la codirigeante du projet de Mégane, et le test de ce matin peut changer de manière significative leurs recherches. Sandy et Ménage dirigent les tests de « réunion intra-dimensionnel ». Ces tests visent à créer une jonction artificielle entre leur dimension et une autre. Une fois la jonction stabilisée, il serait possible de franchir le portail ainsi créé, et de voyager dans n’importe quelle dimension.

Lorsque Mégane sortie du local, c’était entièrement vêtue d’une combinaison combinant une armure et une combinaison anti-radiations. Cette armure avait dilapidé à elle seule une grosse partie du budget que Mégane et Sandy avaient réussit à récolter, et par con coût exorbitant, un seul exemplaire de cette combinaison avait pu être fabriquée. Le Docteur s’avançait dans la plus grande salle du laboratoire, prenant à elle seule ¼ de la superficie de l’établissement. La jeune femme s’avança au milieu de la pièce, avant de tomber face à une immense arche de métal circulaire de 3 mètres de diamètre. Les scientifiques étaient amassés autour du portail, protégés par une vitre en plexiglass de 30 centimètres d’épaisseur. Mégane peinait à contenir son excitation, tandis que la voix de Sandy résonnait dans la pièce.

« Ok Docteur, je rappelle les règles à suivre. Après l’allumage de l’arche, il y aura un délai de 30 secondes précises avant que le portail ne se crée. Une fois passé ce délai, si tu remarque le moindre problème pendant la phase de stabilisation, n’hésite pas à te mettre à l’abri. On tentera par tous les moyens de minimiser les dégâts. Bien. Tu as une dernière chose à ajouter ? »

Mégane ne dit rien l’espace d’un instant, avant de lever le pouce droit vers le portail.

« C’est un petit pas pour l’homme, mais un grand pas pour…

-Arrête de dire des bêtises et concentre-toi ! »

Le peu de scientifiques qui ne riaient pas déjà peinaient à se retenir, tandis que Sandy hurlait après Mégane, dans son micro. Chaque scientifique qui entrait dans ce laboratoire le remarquait. Mégane, derrière son savoir incroyable, faisait constamment l’idiote, afin de détendre l’atmosphère. Pour elle, l’humour est le meilleur remède qui soit contre l’anxiété d’un scientifique, et malgré le fait que Sandy, bien plus sérieuse, la dispute souvent pour son manque de rigueur, il régnait en permanence une ambiance familiale dans ce laboratoire aux dirigeantes si peu ordinaires. Lorsque tous reprirent leur sérieux, le portail commença à s’illuminer de toutes les couleurs, avant qu’une minuscule sphère ne se démarque au milieu de l’arche, brillant plus intensément à chaque seconde. Une fois la sphère brillant comme le soleil, cette dernière explosa, créant une bourrasque qui fit trembler les murs du laboratoire. La panique semblait gagner les cœurs des personnes présentes, avant que Sandy ne reprenne le micro.

« Mégane, dégage de là ! Tu vois pas que ce qui se passe ?! »

Cependant, alors que l’arche tremblait, et que des volutes de fumée se dégageaient du portail avec une force terrifiante, remplissant la pièce, Mégane restait stoïque, paralysée par ce qu’elle voyait.

« Mégane ! Tu fou quoi ?!

-C’est…C’est quoi, ce truc ?

-Quoi ?! Mais y a rien ! La jonction va imploser ! »

Cependant, un détail se fit remarquer sur les écrans devant Sandy. La jonction avec une dimension avait fonctionné, et les détonations venaient en réalité de l’intérieur de la dimension. Le visage de Sandy se figea alors devant les écrans.

« O-On a réussi ? On a réussi ! Mégane, on a réuss… ! »

Lorsque Sandy revela la tête, un immense tentacule brillant était sorti du portail, et donna un violent coup sur la vitre en face de Sandy, brisant cette dernière par la même occasion. Le choc fut si brutal que Sandy et les autres scientifiques furent projetés contre le mur de la salle où ils étaient. Lorsque Sandy tituba pour se relever, la jeune scientifique eu du mal à rester face à ce qu’elle voyait. Le tentacule sorti du portail se contorsionnait dans tout les sens, brisant les vitres de protection, tandis que d’immondes créatures brillantes comme le tentacule sortaient du portail tel un torrent vivant. Sandy, figée devant ce spectacle, venait de remarquer ce qui faisait tant briller les créatures.

« De…De la fourrure ? »

Ce bref moment permit à la jeune femme de remarquer Mégane qui fuyait la salle, avec une nuée de ces étranges créatures touffues aux trousses. À cet instant, Sandy attrapa le micro, miraculeusement fonctionnel, et se mit à hurler.

« Que tout le monde fuie le laboratoire quel qu’en soit le prix ! »

En un instant, ce fut la panique. Les énigmatiques créatures couraient en troupeaux dans le complexe, se dispersant partout où ils le pouvaient, alors que Sandy, perdue devant la panique ambiante, cherchait Mégane, introuvable.

Le monde était sur le point de connaître une crise sans précédent.





Chapitre 1 : Journal d’une rescapée





Jour 10 : 12 mars 2037

Cela fait maintenant 10 jours que je recherche le Docteur Mégane Collins. Elle semble s’être évaporée en une seconde. Pendant ce temps, d’étranges monstres se sont insinués dans notre monde. Certains sont informes, d’autres sont, au contraire, d’une adaptabilité jamais vue. De plus, ces choses, pour la plupart, arborent une fourrure que je qualifierais de luxuriante. Leur fourrure semble si longue et épaisse que je suis même certaine que les rayons du soleil ne passent pas à travers. Chaque fois que je tourne la tête, je les voie pourchasser des humains, et spécifiquement les humains, ignorant le reste des êtres vivants. Je ne comprends pas pourquoi ils semblent nous prendre pour cible.



Jour 19 : 31 mars 2037

Mes recherches concernant le Docteur Collins semblent sur la bonne voie. Certaines personnes que je croisais m’affirmaient l’avoir vu courir pour échapper à l’une de ces créatures. Concernant ces choses, je ne peux qu’être pessimiste. Le complexe a rapidement fini en quarantaine sur ordre de l’état. Cependant, certaines de ces choses peuvent voler, rendant ainsi ces efforts de confinements quasiment inutiles. L’état a déjà mobilisé des forces armées afin d’éradiquer ces créatures. Espérons que leurs efforts seront à la hauteur.



Jour 35 : 15 avril 2037

Mes craintes sont devenues réalité. La fourrure des monstres semble un rempart impénétrable contre les balles des forces armées. Leur projet d’éradication fut un fiasco. En effet, ces créatures ont franchi la barrière de confinement, et se répandent à présent sur la terre. Ces monstres semblent inarrêtables. Certains franchissent les murs comme du plâtre, tandis que d’autres emprisonnent des humains dans leur fourrure. Cependant, j’ignore ce qu’ils leur font. J’entend seulement des rires déments de plus en plus souvent. Je ne peux pas me permettre des conclusions hâtives.



Jour 42 : 22 avril 2037

À présent, je comprends mieux pourquoi les environs sont plongés dans les rires. Ces monstres nous tue par chatouilles. Je m’étais mêlée à un groupe de survivants, pensant retrouver la trace de Mégane, mais personne ne l’a vu. Cependant, j’entend beaucoup de choses sur les créatures touffues et sur la situation du monde. L’état semble avoir coupé toute communication avec le monde extérieur, n’utilisant les ondes radio que pour indiquer les rares bases fortifiées où se réfugier. Je pensais trouver un peu de calme, avec ce groupe. Nous étions peu, mais solidaires. Cependant, le calme fut de courte durée. Lors d’une chasse pour se trouver à manger, nous avons subi une attaque de ces choses, puis, beaucoup se sont mis à hurler de rire. Lorsque je me suis tourné vers la source de ces bruits, je vis ces monstres faire glisser leur fourrure sur l’épiderme de leurs captifs, semblant provoquer une crise de rire suraiguë. Je fus finalement la seule survivante. Le reste du groupe avait fini aux griffes de ces choses. Je dois absolument retrouver Mégane. Qui sait si sa fuite s’est mal terminée, à elle aussi.



Jour 50 : 30 avril 2037

Plus j’avance, plus je rencontre de pauvres gens aux prises de ces choses. Les chatouilles semblent si intenses qu’ils en deviennent fous. Et les chatouilles perdurent tant que la victime a assez de forces pour rire. Heureusement, un couple de survivant très accueillant m’a donné les dernières informations dont j’avais besoin sur ces créatures d’une autre dimension. Les survivants les ont appelés les Kh’us. Je ne comprends pas pourquoi ce nom, mais ça n’a pas d’importance. Ils sont aveugles, mais ont une ouïe surdéveloppée. Ils sautent sur la moindre chose bruyante qu’ils entendent. Une fois que la source du bruit est à leur merci, les Kh’us utiliseront tout ce dont leur corps leur permet pour la chatouiller. Apparemment, c’est de cette manière qu’ils reconnaissent les humains, car ne peuvent s’empêcher de rire face aux chatouilles. Cependant, les survivants aussi ignorent pourquoi nous chatouiller. Tout ce qu’ils savent, c’est qu’il existe une multitude de Kh’us, aux moyens de chatouiller différent. Il existe même des alphas. Les alphas sont des Kh’us dominant, plus imposant, plus intelligents pour la plupart, et donc capable de coordonner jusqu’à une dizaine de Kh’us à la fois.

Tout ça m’inquiète de plus en plus. Et toujours aucun signe concret de Mégane.

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