Histoire : Une éternité de chatouilles (Épisode 01)

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Auteur
Histoire


Histoire ajoutée le 16/02/2025
Épisode ajouté le 16/02/2025
Mise-à-jour le 16/02/2025

Une éternité de chatouilles

Encore un jet de mon imaginaire perturbé :) comme ça 'arrive quelquefois. Comme on parle d'éternité, il n'y a pas vraiment de fin, mais si certains ont des idées de suite, je prends. Le chapitre 1 démarre sur la base de Orphanage que j'ai beaucoup lue ici, et a des inspirations Petite sirène de Disney dans son début.











***






Mickael avait 18 ans
et donc, il devait quitter l'orphelinat où il était depuis sa plus
tendre enfance. Le jeune homme, perverti dans cet internat où les
punitions se faisaient à base de chatouilles sur les filles, se
sentait bien seul. Rattrapé par sa nostalgie, son flottement, sa
solitude d’orphelins, il errait dans les rues, triste et désemparé.
Bouché, voilà comment lui semblait son avenir.






Il portait ce
soir-là sa traditionnelle veste de jogging au-dessus d'un t-shirt
blanc. Son jeans et ses baskets le protégeaient par ailleurs de la
fraîcheur du soir en ce mois de septembre. Mais le froid, dans son
cœur, était plus vif, coupant, éternel. Il s'enfonçait dans les
rues sombres, de vrais boyaux en plein air, quand brusquement, il fut
arrêté par un cul-de-sac donnant sur une porte. Machinalement, il
entra, distrait. La porte e referma derrière lui, créant un
sentiment de panique.






« Tiens tiens,
voilà un cadeau ! entendit-il d'une voix rauque et lugubre. »
N'ayant pas la force de fuir, il s’assit sur un banc à sa droite.
L'endroit ressemblait davantage à une déchetterie qu'à une maison.
Mais à travers le mur, il vit surgir une femme, vêtue en veste
polaire ouverte sur un t-shirt blanc, un jeans et des converses.






« Bienvenue
jeune homme. dit-elle, de sa voix angoissante. Je suis la sorcière
Ursula. »






Mickael, paniqué,
se sentit immobilisé, tétanisé, son cerveau bloqué entre l'envie
de fuir et l'impossibilité de bouger.






« Laissez-moi
partir, dit-il d'une voix faible et pleine de sanglots.






- Oh mais tu es venu
de toi-même non ? Généralement, quand on vient ici, c'est
qu’on veut partir de la terre et rester avec moi
mouhahahahahahaha »






Mickael frissonna.
Qui pourrait le sauver. Ses yeux exprimaient tout entier la panique,
la peur et le désespoir.






« Voilà les
termes du contrat: je vais te chatouiller pendant dix minutes. Si tu
restes debout sur ce banc tu sortiras d'ici libre et livré à ton
quotidien morne. Si tu cèdes, tu tomberas dans mes bras et tu
m’appartiendras à jamais... »






Mickael tremblait.
Il était face à la mort incarnée, sur fond infernal.






« Mais que
ferez-vous de moi ? osa-t-il murmurer.






- Tu viendras orner
mon jardin ensorcelé pour l'éternité, comme les autres. Tu feras
partie de mes jouets du quotidien, rempli de chatouilles et de
soumission mouhahahahahahaha »






Le jeune homme se
sentit perdu. Par la force de l'énergie, Ursula le força à se
lever et il se sentit voltiger sur le banc où il était assis.
Ursula avait désormais devant elle son ventre, vu la différence de
leur taille, ainsi que son jeans.






« Ne tremble
pas autant, nargua-t-elle, tu vas tomber sinon mouhahahahahaha. »






Désespéré,
Mickael tenta de se maîtriser. Ursula lança le chronomètre.
Ursula, de ses doigts aigus, chatouilla l'adolescent par-dessus ses
vêtements, le faisant réagir mais modérément. Feignant
l'innocence, elle poursuivit par-dessus son jeans, comme cherchant la
cible. Mickael reprit courage, ses vêtements semblaient le protéger.
Après cinq minutes de combat, Ursula s'arrêta. Accompagnant la
parole de gestes sans équivoque :






« Tu es plus
résistant que je ne croyais ! lança-t-elle. Je dois agir vite
et autrement si je te veux pour moi à jamais. Alors, tu vas te
tortiller devant moi comme un ver de vase, pris à l’hameçon, au
travail ! »






S'avançant vers le
jeune homme, transpirant de peur et sous l'effet des chatouilles,
elle se suréleva. Sans pouvoir se défendre, Mickael se vit écarter
les bras et accrocher les mains aux murs autour de lui. Il tenta de
les retirer mais en fut incapable, comme collé aux clous par
ensorcellements. Son cœur accéléra. Il pleurait, se sentant perdu.
Ursula, dans un rire sardonique, reposa les pieds à terre.






« Oh mon cher
garçon, tu es perdu... pourtant je te croyais plus résistant
mouhahahahahaha ! »






Levant les mains,
elle posa les doigts sur le haut de la veste de Mickael et s'empara
de la fermeture éclair. Doucement, sûre d'elle, profitant des
palpitations de sa victime, elle dézippa sa veste. Elle l'ouvrit et
écarta es pans, révélant le torse frêle du jeune homme dans un
t-shirt blanc.






« Oh, qu'il
est mignon, si fragile... »






De ses doigts, elle
passa alors sous la manche gauche et chatouilla les aisselles du
garçon. Il explosa de rire, Elle attaqua alors les deux aisselles, à
deux minutes de la fin. Terrifié, Mickael riait à gorge déployée
et sentait ses jambes s'affaiblir, comme un arbre en train de se
déraciner. Ursula l'encourageait :






« Allez, viens
à moi, petit humain du désespoir... mouhahahahahahahahaha !
Non je ne tricherai pas, je laisserai tes barrières tomber et te
laisser aller à moi par toi-même »






C'était
inéluctable, Mickael fléchissait, tremblant de tous ses membres
pour résister mais chatouillé de toutes parts. Partir en arrière,
une force l'en empêchait. Rester droit, ses racines semblaient
l'abandonner. Il hurlait, c'était un déferlement. A une minute de
la fin, il implora la pitié de la sorcière, qui riait à gorge
déployée.






« Arrêtez je
vous en supplie ! Tout mais plus les chatouilles ! »






A trente secondes de
la fin, il crut résister, mais Ursula le chatouilla sous le t-shirt,
juste au-dessus de son jeans. Dans un cri, il se pencha en avant et
bascula.






« Voilà,
Mickael, tu as cédé, j'ai réussi ! hurla de joie la
sorcière. »






Mickael, exténué,
hébété, hors de lui, était tétanisé. Il était désormais dans
les bras de la sorcière, qui, magiquement, agrandit sa veste polaire
et l'y enferma. Il eut l'impression qu'elle lui faisait alors un
câlin, ce qui y ressemblait beaucoup. Reculant, elle sembla alors
les entraîner dans une sorte de trappe au sol, que Mickael n'avait
pas vu, et sous les hurlements plaintifs de sa victime, les deux
tombèrent pour une chute qui sembla éternelle à Mickael.







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