Histoire : Katarina.

Bon ! Je m'en vais mettre au service du forum mon envie d'écrire !

Voilà je vous poste le début d'une histoire qui va tourner autour des chatouilles, je posterai les suites aussi souvent que possible sans promettre une grande régularité J'espère que le début va vous plaire !

De plus, pour les connaisseurs, le perso principal est Katarina de League of Legend

Allez bonne lecture à tous, et donnez vite vos avis ! Ils sont précieux !

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Il y a des fantasmes que peu de monde ose avouer.

Ces fantasmes-là naissent dans notre corps, puis s’emparent de notre esprit et de notre cœur, jusqu’à nous obliger à les réaliser.

Il y a peu de personnes qui osent avouer leurs fantasmes.

Ces personnes-là aiment certaines choses depuis toujours, se sentent différentes et en souffrent. Elles essayent d’être comme tout le monde, mais finissent toujours par en souffrir à un moment ou à un autre.

Être comme tout le monde…

Katarina était étendue sur son lit et cette pensée la hantait une fois de plus. Il n’y avait pas un jour sans qu’elle ne pense à cela, à ce qu’elle pensait être la seule à aimer tant, à cette différence. Pourtant, sans qu’elle le sache, quelqu’un avait entendu ses pensées. Quelqu’un l’écoutait depuis longtemps, quelqu’un se trouvait sur le rebord de sa fenêtre en ce moment même, tapi dans l’obscurité.
Katarina se leva, il était très tôt. Son réveil affichait quatre heures du matin. Elle fila sous sa douche et en sortit une quinzaine de minutes plus tard. Nue devant le miroir de sa salle de bain, elle brossa sa longue chevelure rouge qui atteignait le milieu de son dos. Elle passait lentement la brosse dans ses cheveux lisse qui devenait plutôt frisés une fois au sec.
Une fois cela terminé, elle entreprit de s’habiller. Elle enfila des sous-vêtements noirs qui juraient avec sa chevelure, puis des vêtements en cuir.
Elle était entièrement de noir vêtue lorsqu’elle sortit dans la nuit, courant sur les toits des maisons avec une vitesse et une agilité surprenante. Elle ne faisait presque aucun bruit, malgré ses bottes. Seul le léger tintement des dagues qui pendaient à sa ceinture parvenait à briser le silence de temps en temps.
Katarina courait. Elle défiait le temps, la nature et la mort, car tel était son métier : la mort.

Apporter la mort.

Katarina courait de plus en plus vite, afin d’être la plus discrète possible, depuis plusieurs minutes déjà. Et depuis plusieurs minutes une ombre la suivait, sans qu’elle ne la sente.
Katarina pensait à autre chose en courant. Tout son être, de son corps à son esprit, tendait à la discrétion la plus totale. Elle ne pouvait pas se permettre d’être vue, de faire une erreur ; son métier en dépendait.

La discrétion elle-même peut-elle vraiment être discrète étant donné que nous pouvons en user ? La véritable discrétion ne devrait-elle pas être quelque chose d’invisible à nos yeux et à notre connaissance ?

Katarina arrêta sa course brusquement. Elle venait d’entendre une voix. Elle tourna plusieurs fois sur elle-même et huma l’air. Rien.
Pour la première fois depuis de nombreuses années Katarina s’inquiéta un peu. Elle n’avait pas imaginé les deux questions qu’une voix venait de lui poser, elle en était sûre. Elle réfléchit un moment, c’était une voix masculine. Son interlocuteur était donc un homme.
- Qui est là ? osa-t-elle demander à mi-voix.

Je ne suis pas là.

La réponse, plutôt sèche, fit sursauter Katarina. Elle se ressaisit aussitôt.
- Vous mentez.
Sa voix était calme et sèche à son tour. Katarina savait se maîtriser pour ne rien laisser paraître. Elle entendit un rire.

Comment peux-tu en être si sûre ?

- Je sens votre présence.

Menteuse !

Katarina sentit une légère vague de panique essayant de la submerger. Un bruit dans son dos attira son attention et lorsqu’elle se retourna, elle vit quelque chose qu’elle n’aurait jamais pu imaginer.

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To be continued...