Histoire : A vos réponses ! (Épisode 03)

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Histoire


Histoire ajoutée le 29/10/2020
Épisode ajouté le 08/11/2020
Mise-à-jour le 08/11/2020

Le supplice de Lila, partie 2

Lila fut assaillie par une vague de panique. Sa respiration s’accéléra brutalement. Elle se débattit dans ses liens, sans parvenir à obtenir mieux que quelques millimètres de liberté. Elle voulut crier. Hurler pour implorer de l’aide. Le « au secours » strident qui sortit de sa bouche ne parvint qu’étouffé à ses oreilles. Elle en comprit immédiatement la raison : elle était également bâillonnée ! 

Il lui fallut plusieurs minutes pour retrouver son calme. Une fois son souffle revenu à un rythme à peu près normal, Lila essaya de faire le point sur la situation dans laquelle elle se trouvait. Elle était allongée sur quelque chose de dur. Ses jambes étaient jointes et immobilisées au niveau des chevilles et au-dessus des genoux. Ses bras avaient subis le même traitement et étaient tendus au-dessus de sa tête, attachés au niveau des coudes et des poignets. Elle testa de nouveau ses liens. Rien à faire, elle était totalement immobilisée… 

Un courant d’air la fit tressaillir. Elle se rendit alors compte que son sweat lui avait été enlevé et que le haut de son corps n’était plus protégé que par le fin débardeur noir qu’elle avait choisi malgré cette journée pluvieuse. Elle fut néanmoins soulagée de constater, en frottant ses jambes l’une contre l’autre, que son jean était toujours bien là. Il avait seulement été remonté au-dessus de ses chevilles, probablement pour faciliter l’attache. Ses pieds étaient eux aussi toujours chaussés de ses baskets légères.

C’est alors qu’elle entendit un bruit. Comme… une respiration… qui n’était pas la sienne ! Elle poussa un cri étouffé lorsqu’elle sentit des mains toucher soulever de sa tête. Celles-ci étaient occupées à dénouer le bandeau qui lui obstruait la vue. Dans un froissement de tissus, celui-ci glissa sur son visage. Instinctivement, Lila ferma les yeux pour se protéger de la lueur. Mais, quand elle les rouvrit, elle constata que la pièce où elle se trouvait était faiblement éclairée et releva la tête autant qu’elle le put.  

Elle était dans une sorte de cellule. Quatre murs blancs, dont la couleur tirait plus sur le jaune du fait de l’éclairage fourni par la seule lampe située en face d’elle. Elle était installée sur une sorte de lourd chevalet en bois, qui trônait au milieu de la pièce. C’était quasiment le seul meuble de la pièce. Seule une petite table recouverte d’un drap noir l’accompagnait. Elle ne s’était pas trompé sur la façon dont elle était attachée, allongée, droite comme un I. Mais alors que le reste des liens étaient de simple lanières de nylon, ses chevilles étaient immobilisées dans une sorte de carcan, fermé par un cadenas. Elle remua ses pieds, et ne put voir que le bout de ses chaussures.

Une silhouette pénétra dans son champ de vision, lui arrachant un sursaut. A sa carrure, Lila devina qu’il s’agissait d’un homme, de grande taille. Il était vêtu entièrement de noir et portait une cagoule. Il vint se placer face à elle, au niveau de ses genoux. 

« Bonjour mademoiselle », dit-il d’une voix grave. Lila y perçut une sorte d’accent, sans parvenir à en identifier la nature. Russe peut-être. « Vous vous demandez sans doute pourquoi vous êtes ici. Alors je vais vous aider à répondre à cette question, reprit l’homme. Hier, vous avez fait le mauvais choix de ramener par hasard chez vous un journal qui nous est très précieux. Nous avons fouillé votre appartement sans parvenir à mettre la main dessus, alors nous espérons que vous allez nous dire où il est. »

Le journal ! Lila s’en souvenait très bien ! Elle avait tenté, une fois rentrée chez elle, de comprendre le sens des inscriptions qui s’y trouvaient. En vain. Elle l’avait donc jeté le soir même dans les poubelles de son immeuble. Si cet homme voulait absolument le récupérer, elle se trouvait dans une situation très délicate. 

« Vous souvenez-vous ? », questionna l’homme. Lila hocha la tête. « Très bien. Est-il toujours en votre possession ? » La jeune femme secoua vigoureusement la tête. « Je vois… Alors nous allons avoir un problème. Surtout vous, d’ailleurs. Car je ne peux pas vous croire sur parole, voyez vous ? ». Des larmes se mirent à couler sur les joues de la prisonnière. 

L’homme poussa un soupir. Puis se retourna pour se diriger vers les pieds de Lila. Il saisit à pleine main les talons de ses chaussures et les fit glisser lentement, jusqu’a révéler ses socquettes blanche, moulant ses doigts de pied dans le tissus. Pinçant cette ultime barrière avec deux doigts, il entreprit de les ôter lentement, elles aussi. Il dégagea d’abord les talons, remontât le long de la délicate courbure des plantes, puis tira d’un coup sec pour dégager les orteils, qui remuèrent au contact de l’air libre.

« Saviez-vous que la plante des pieds est l’un des points du corps humain les plus sensibles ? » Il posa un doigt dans le creux du pied droit, faisant sursauter la jeune femme. « Là, juste là, sont cachées des milliers de terminaisons nerveuses, qui rendent cette zone extrêmement réceptive, à la douleur par exemple ». Accompagnant ses mots, il frappa le pied nu du plat de la main, arrachant un cri à sa prisonnière. « Au Moyen-Âge, reprit-il, on faisait souvent rôtir les pieds des captifs dont on voulait obtenir des informations ». 

Lila se mit à trembler sous la menace, mais un coin de son esprit ne put s’empêcher de penser : « Je vais enfin savoir si je peux résister à la torture ». Elle imaginait désormais des allumettes enflammées glissées entre ses orteils ou une bougie agitée lentement à quelques millimètres de la plante de ses pieds nus. Elle gémit à nouveau à cette pensée. « Mais nous ne sommes pas des barbares », coupa son geôlier. « Voyez-vous, la plante des pieds est suffisamment sensible pour être réceptive à un supplice beaucoup plus subtil ». 

Sans laisser le temps à sa victime d’enregistrer cette dernière information, l’homme fit glisser frénétiquement ses doigts sous les pieds nus de Lila. Surprise, celle-ci poussa un cri, suivit d’un éclat de rire qu’elle ne parvint pas à retenir. Des chatouilles ! Ce type allait la chatouiller ! Et elle n’avait rien à offrir pour y mettre fin ! La jeune femme se débattait dans ses liens, tandis que ses pieds, animés d’une vie propre, tentaient par tous les moyens de gêner leur bourreau. Mais les dix doigts qui la torturaient suivaient le moindre de ses mouvements, alternant les attouchements frénétiques du bout des doigts et de vicieux grattements d’ongles.

Les chatouilles. Dans la liste des pires supplices qu’on pouvait lui faire subir, Lila les auraient sans doute placées très haut. Elle était extrêmement chatouilleuse et ne supportait pas le plus doux des contacts au-delà de quelques secondes. Et ses pieds, dont la plante, très pâle, n’était recouverte que d’une très fine couche de peau, constituaient l’un de ses principaux points faibles. Mais la jeune femme savaient qu’elle en possédait beaucoup d’autres, tout aussi sensibles, qu’elle redoutait de voir soumis aux redoutables attouchements.

Son interrogatoire n’avait pas débuté depuis cinq minutes que Lila se débattait en tout sens, électrisées par l’horrible sensation de chatouillement provenant de ses pieds nus et vulnérables. L’homme maintenait un rythme effréné, bien décidé à rendre cette introduction la plus terrible possible pour fragiliser les maigres barrières mentales de sa victime. Chaque frôlement, chaque grattement inondait un peu plus son cerveau déjà submergé de signaux d’alerte. Lila riait et criait sans pouvoir se contrôler. L’attaque était d’une brutalité calculée, ne lui laissant aucune possibilité de se concentrer pour tenter d’atténuer l’effet des cruelles chatouilles.

Cette entrée en matière dura dix minutes. Quand son bourreau interrompit enfin la torture, Lila était déjà essoufflée et luisante de sueur. « Bien, lança l’homme en noir, je vois que nous n’aurons pas besoin d’appliquer les méthodes extrêmes ». 

Il entreprit alors un curieux manège. Il sortit deux cordelettes de sa poche et entrepris de ligoter chacun des orteils de la prisonnière pour les liens au carcan. Lila releva la tête au contact du nylon enserrant ses petits doigts de pied, gémissant faiblement, comme un chaton apeuré. Son tortionnaire écarta consciencieusement chacun d’entre eux. Quand il eut achevé son oeuvre, ils étaient écartés en éventail, plus vulnérables que jamais. Lila, qui ne distinguait que le bout de ses ongles vernis de rouge, tenta de les remuer et constatât qu’elle en était incapable. 

L’homme se rapprocha alors de la tête de sa victime et se pencha pour lui ôter son bâillon. Une fois libérée de cette gangue de tissus, celle-ci se mit à aspirer de l’aire frais comme une carpe tout juste sortie de l’eau. 

« Alors dîtes moi ? Où est notre journal ?, questionna son tortionnaire. 

- Je… Je l’ai jeté hier soir… Je suis vraiment désolée. Je ne savais pas, souffla Lila d’une voix qui tenait plus du murmure.

- Mauvaise réponse », lui jeta l’homme à la figure, visiblement agacé.

Il se redressa brusquement et se dirigea vers la table au fond de la pièce, dont il releva le drap. Lila ne put voir ce qui avait été jusqu’ici caché par le tissus. Mais elle imaginait sans peine qu’il s’agissait d’instruments de torture plus terrifiants les uns que les autres. 

« Chez certaines personnes, la sensibilité aux chatouilles est telle que le plus léger attouchement sur un point particulièrement réactif, comme le creux de la plante des pieds ou la fine peau entre les orteils, peut rendre fou », lança-t-il sans se retourner. Il pivota finalement, laissant apparaître une plume dans sa main droite. « Voyons voir si c’est le cas pour vous ».

Lila tira autant qu’elle le put sur ses jambes à mesure qu’il approchait de ses pieds nus. Elle redoutait plus que jamais le contact du doux instrument sur son épiderme ultra-sensible. « Non ! S’il vous plaît non ! », se mit-elle à gémir. Mais il n’y avait rien à faire. Elle sentit la plume caresser vicieusement la base de ses doigts de pieds immobilisés, passant lentement du pied gauche au pied droit, puis du droit au gauche. La jeune femme banda tous ses muscles pour tenter de résister à l’infernale démangeaison, non sans pouvoir retenir de petits cris et de brusques spasmes nerveux lorsque les doux poils touchaient un point particulièrement chatouilleux. 

Le bourreau s’attarda sur le gros orteils de son pied droit, qu’il gratifiât de lents passages de la basse à la pointe, puis sur le troisième orteil du pied gauche, qui s’avérait très réceptif. Lila faisait tout son possible pour garder la bouche fermée, déterminée à rester silencieuse le plus longtemps possible sous l’insupportable supplice de la plume. « Tu dois tenir ! » Se répétait-elle en boucle dans sa tête. « Tu dois tenir ! Tu dois tenir ! Tu doiiiiiis… Aaaaaaaaaaah non ça chatouille troooooop ! » 

Lila allait craquer. Ce n’était plus qu’une question de secondes. Elle le savait. La plume distillait désormais de petits attouchements rapides à la jointure entre les deux premiers orteils de son pied droit. La sensation était absolument atroce. La jeune femme sentait une à une ses dernières barrières céder. Elles tombèrent toutes d’un seul coup quand l’instrument s’insinua entre ses deux doigts de pieds écartelés, dans un mouvement de scie. 

Un éclat de rire explosa dans la pièce, suivi d’une série de suppliques. « Non ! Aaaaaaah ! Non arrêt… Stooooop ! Ça chatouuhouhouhouhouille ! Non ! Pitiéééééééé ! » Les milliers de poils qui composaient le duvet animal excitaient l’épiderme sensible de cette zone si peu habituée à être touchée. Le bourreau se lança dans l’exploration des doigts de pieds de sa prisonnière, glissant la plume entre chacun d’entre eux et répétant ce terrible mouvement de va-et-vient. 

Jamais les réactions ne furent aussi marquées que lorsqu’il s’attaquât aux deux plus petits orteils du pied gauche. Quand l’instrument les visita, Lila se cabra d’un seul coup, faisant trembler le chevalet. Heureux de sa trouvaille, l’homme en noir y concentra le supplice et y ajouta un vicieux grattement d’ongles, de sa main libre, entre les cinq orteils du pied droit. La prisonnière se mit instantanément à hurler à pleins poumons. Le bourreau maintint la pression plusieurs minutes et ne s’arrêtât qu’à l’instant où sa victime frisa l’inconscience. 

Il se releva : 

« N’avez-vous toujours rien à me dire ? 

Lila ne releva même pas la tête. Plusieurs secondes s’écoulèrent. L’homme se préparait à poser une nouvelle fois sa question quand une voix affaiblie répondit enfin : 

- Je l’ai jeté, je vous le promet ! Pitié ! Arrêtez de me chatouiller ! 

- Une nouvelle fois, vous choisissez la mauvaise réponse, siffla l’homme. Bien ! Il est donc temps que nous testions autre chose !

- Pitié non ! »


A vous ! Que va faire le bourreau ? 


  • tester la plume sous les aisselles de Lila
  • chatouiller le ventre et le nombril de Lila
  • continuer de lui chatouiller les pieds, en utilisant des brosses

Et n’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez jusqu’ici ;)