Histoire : La princesse (Épisode 02)

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Histoire


Histoire ajoutée le 11/10/2022
Épisode ajouté le 22/10/2022
Mise-à-jour le 22/10/2022

Chapitre 2


Hello tout le monde! Voici la suite de l'histoire de la princesse Nyssa. J'espère qu'elle vous plaira, n'hésitez pas à me faire vos retours. J'ai essayé de prendre en compte vos remarques et conseils mais si des détails m'ont échappés je m'en excuse. Je ne suis déjà pas parfait de jour, mais en plus j'écris tard la nuit alors la fatigue aggrave mon cas 😂

D'ailleurs je ne l'ai pas précisé précédemment, mais j'ai eu plusieurs sources d'inspiration pour cette histoire, la plus grande étant notamment le travail d'un artiste sur DeviantArt nommé Kusujinn, qui a créé une "série" de 6 dessins sur le personnage de Hatshepsut, princesse d'Egypte. 

Je vous mets ici le lien du premier épisode de la bande dessinée en 3 parties appelée Hatshepsut Prisoner : Hatshepsut Prisoner part 1 by Kusujinn on DeviantArt (attention contenu explicite destiné aux MAJEURS, je me dois de le dire, même si je sais pertinemment que les mineurs iront voir s'ils veulent) J'aime beaucoup son travail et je vous invite à aller regarder tout son profil si vous aimez le tickle art. 


En attendant bonne lecture à tous, puisse le sort de la princesse vous intéresser ;)


Neotk




Pendant ce temps-là, Naboris criait sur ses hommes dans la grande salle. Le garde avait été envoyé faire diverses tâches ingrates comme punition et le cuisinier, réprimandé pour son inaction, s’était mis lui-même à l’écart, le dos courbé et la tête baissée. C’était maintenant au tour de leur supérieur :


- « Quant à toi B, j’attends de ta part un meilleur contrôle de ton unité ! C’est une occasion rêvée de parvenir à nos fins, après des années de travail ! Pour cette fois ça ira car il s’agit d’un jour de fête, mais la prochaine fois tu seras tenu personnellement pour responsable. Me suis-je bien fait comprendre ? »


B était dans une position inconfortable mais n’en demeurait pas moins imposant, contrairement au cuisinier qui s’était effacé comme une souris rentrant dans son trou.


- « Oui Chef ! » répondit-il avec autant de vigueur que possible


- « Bien, repos » dit la chef de la Ligue avant de se diriger vers le buffet dressé dans la grande salle pour remplir 2 verres d’eau, dont un qu’elle but d’une traite


- « Chef, avez-vous déjà réussi à la faire parler ? » demanda B, resté en arrière.


- « En seulement quelques minutes ? Bien sûr que non, le contraire eût été étonnant. Mais je sens que je vais y arriver »


- « Vous utilisez votre méthode spéciale ? Cela fonctionne-t-il ? »


- « Oui et oui. J’ai rarement vu quelqu’un d’aussi... réceptif. Même si elle est plutôt résistante, je me dois de le reconnaître. Mais je vais la faire parler, tous les soins de nobles qu’elle s’est fait dans sa vie vont lui porter préjudice aujourd’hui. »


- « Vous avez l’air de vous amuser n’est-ce pas ? »


- « Tu as peut-être raison ; répondit-elle en esquissant un sourire ; d’ailleurs je dois y retourner, pour battre le fer tant qu’il est chaud. »


- « Bien Chef, bonne chance ! »


Elle emporta le deuxième verre d’eau et redescendit dans les cachots, d’où la princesse n’avait évidemment pas bougé. Lorsqu’elle entendit sa tortionnaire arriver, elle arrêta sa prière et leva les yeux vers elle, la regardant rentrer dans la cellule d'à côté pour en revenir avec un tabouret, qu’elle posa en face de Nyssa avant de s’asseoir dessus.


- « Tu as soif ? » demanda-t-elle à sa captive en lui montrant le verre d’eau qu’elle avait rapporté


La princesse ne comprenait pas qu’on puisse torturer une personne tout en paraissant si authentiquement prévenante avec elle, mais elle accepta le verre d’eau.


- « Merci… » dit-elle à mi-voix après avoir avalé


- « Je vous en prie. Alors, comme ça on craint les chatouilles princesse ? »


- « ... »


- « Aller on est entre nous maintenant, je veux juste faire la conversation détendez-vous ! Ou bien je me chargerai de vous détendre, et vous risquez même de beaucoup rire »


La princesse tressaillit à l’idée que tout ça recommence. Il lui fallait du temps pour s’y préparer.


- « D’accord… Oui je crains les chatouilles… Énormément même, mais je vous jure que je ne sais pas où se trouve ma famille. Demandez moi autre chose, n’importe quoi ! Le palais est à vous, ses richesses aussi si vous les voulez, je vous donnerai tout. »


La princesse n’aimait pas du tout feindre les suppliques. Bien sûr elle était véritablement chatouilleuse et ne voulait pas que la torture continue, mais elle n’était pas encore brisée. Et, bien qu’elle n’eût pas le choix, brader les richesses de sa famille pour gagner du temps lui était difficile. Surtout que sa stratégie ne servait à rien :


- « Hélas princesse tout ça n’est que secondaire. Et en absence de famille royale, le palais est à prendre, et je ne crois pas que vous puissiez faire grand-chose pour l’en empêcher. Non, ce qui nous intéresse vraiment c’est votre famille. Votre père surtout. Vous avez ma parole que vos jeunes frères ne seront en aucun cas maltraités. On ne touchera à aucun de leur cheveux, et je vous les amènerai personnellement, indemnes. »


- « Je ne sais pas où ils sont je vous l’ai dit... »


Naboris soupira. On avait l’impression que ce qu’elle allait dire allait lui arracher le cœur :


- « Alors vous ne me laissez pas le choix. Voyons ce que je peux obtenir de vous autrement... »


- « NON ! Pitié pas de chatouilles ! Plus de chatouilles, je ne pourrai pas supporter... »


Pour la première fois il y avait un fond d’authenticité dans les suppliques de la princesse. Elle ne savait plus quoi faire pour sauver sa peau. Peut-être tout cela aurait été plus facile si elle avait su qu’elle craquerait rapidement, mais sa détermination à protéger sa famille pourrait lui faire subir le supplice des heures durant, peut-être même des jours… Elle finirait par perdre l’esprit sous les chatouilles si cela permettait de les garder en sécurité, mais combien de temps cela prendrait-il ?

Sans l’écouter, sa geôlière se repositionna en face d’elle et commença à ouvrir sa nuisette. On apercevait maintenant la peau nue de la princesse, qui était d’ailleurs très gênée d’être exposée comme ça. Son vêtement fut bientôt totalement ouvert. Il dévoilait son ventre, en particulier son nombril, mais cachait encore un petit peu ses seins.


- « Tout va bien princesse nous sommes entre femmes ! Ne vous inquiétez pas, personne ne viendra nous déranger. »


Sans autre forme de cérémonie, elle commença à chatouiller Nyssa avec une grande douceur, ses ongles longs caressant le ventre de la princesse de longs en large. Ces préliminaires n’étaient pas suffisantes pour faire éclater de rire la victime, mais assez désagréables pour que son corps se raidisse grandement. Les muscles de la princesse se crispaient au fur et à mesure que l’action se poursuivait et des frissons la parcouraient de toute part.

Puis d’un coup, elle hurla de rire avant même de comprendre pourquoi. Naboris l’avait chatouillée sans retenue, sans aucun signe avant-coureur, pendant seulement 2 ou 3 secondes, avant de reprendre les caresses. Elle recommença l’opération 2 fois, surprenant la princesse à chaque fois. L’anxiété ainsi créée la rendait plus sensible, et bientôt elle laissait échapper des rires légers, sous les caresses auxquelles elle résistait 15 minutes auparavant.


- « Hihihiiiii »


- « Votre petit rire est très mignon princesse mais il est temps de passer à autre chose. »


Elle déposa ses mains un peu au-dessus du bassin de la princesse, sur les côtés, englobant complètement la zone, et commença à pincer, titiller avec les ongles de ses pouces sur les extrémités droite et gauche du bas-ventre, assaillant sans répit les côtés avec des pressions.

Ce petit jeu dura 2 minutes entières avant que les mains ne se détachent du bassin pour recommencer à voleter partout, sur les côtes, le ventre, parfois les aisselles. Ce furent les 10 minutes les plus longues de la vie de la princesse, qui riait à plein poumons, et qui commençait à être en sueur quand Naboris arrêta.


- « Franchement vous m’impressionnez princesse je pensais que vous parleriez plus vite que ça. »


- « Pfff s’il vous plaît pfff arrêtez… Je suis pfff trop chatouilleuse » dit la princesse encore essoufflée


Elle voulait encore tout essayer pour duper sa tortionnaire. Elle reprit alors :


- « Vous voyez bien que je ne peux pas supporter ça… pfff Je- pfff je crains beaucoup trop, si je savais quelque chose je vous aurais déjà tout dit, je n’en peux plus pfff »


Elle espérait que son ton haletant la rendrait convaincante mais une fois de plus il n’en fut rien. Naboris se leva et se dirigea vers la table sur laquelle était vraisemblablement posés des objets que la princesse ne pouvait voir.


- « Malheureusement je ne vous crois pas. Même si vous ne savez pas précisément où ils sont, ce dont je doute, vous avez une idée. Une liste de repères royaux pour les cas d’urgence, des abris ou quelque chose dans ce genre-là. Je veux tout savoir. Et ceci va m’aider. »


En se retournant, elle avait une belle plume à la main, longue d’une vingtaine de centimètres avec un bout pointu, elle semblait incroyablement douce, ce qui, dans le cas présent, n’était pas une qualité du point de vue de Nyssa. Cette dernière cependant ne savait pas trop quoi penser de cet objet. Elle n’avait jamais été chatouillée avec autre chose que des doigts, ni pendant plus d’une petite minute, et encore moins attachée. Mais si cet instrument était là, c’est qu’il avait une utilité.

Naboris regagna sa place et écarta le chemisier de la princesse.


- « Une petite démonstration ? »


La plume vint instantanément au contact de la peau de Nyssa, tournoyant contre son ventre, virevoltant de droite à gauche, la chatouillant atrocement. Mais c’était un contact moins violent, qui arrachait à la princesse un rire continu mais beaucoup plus léger. Du moins jusqu’à ce que la plume frotte le nombril de la fille du Pharaon par inadvertance :


- « Waaaahaaa »


- « Oh il semblerait que j’ai trouvé quelque chose ; dit Naboris en regardant le nombril de sa captive ; c’est ici ? »


La pointe de l’instrument rentra dans le nombril de la princesse et sa maîtresse la fit tournoyer entre ses doigts. L’effet fut immédiat :


- « WAHAHAHAAAA noooohonoon pas le nombriiihiiiil hahahaha »


Nyssa secouait sa tête en tous sens et Naboris mit sa deuxième main sur le ventre de sa captive pour stabiliser un peu la zone du nombril et gagner en précision. 5 minutes durant la princesse fut en proie aux pires tourments jusqu’à ce que finalement, elle commence à craquer :


- « Arretéhéhéhéhéheeez pitiéhéhéhéhéééé hahahahahahaha ARRÊTEEEEEEEEEEZ hahahahaaa nooon pas làààà je vous en supplihihihihiiiie »


Continuant pendant encore quelques instants, la geôlière céda aux supplications de Nyssa et la laissa reprendre son souffle, avant de rompre le silence au bout de quelques minutes :


- « Bien je crois qu’il est temps de parler maintenant, ça a assez duré. Vous êtes bien trop chatouilleuse pour me résister indéfiniment alors finissons-en. »


- « Je ne sais rien… C’est la vérité vous devez me croire… »


Elle était à bout. Elle savait très bien que s’entêter dans cette voie la conduirait à toujours plus de chatouilles, mais elle n’avait pas d’autre option.


- « Très bien c’est vous qui voyez. J’ai été patiente jusque-là, mais je ne peux plus attendre. »


Elle se leva et parti reposer la plume sur la table avant d’ajouter ;


- « Je m’ennuie un peu ici, je vais changer de zone pour voir. »


La princesse ne savait pas à quoi s’attendre quand la chef de la Ligue disparut de son champ de vision, jusqu’à ce qu’elle sente une de ses sandales glisser le long de son pied.


- « Qu’est-ce que vous faites ? » demanda-t-elle précipitamment


- « Je change de zone. Voyons voir ce que nous avons là... »


Elle tira sur la sandale droite de la princesse qui s’enleva complètement. Nyssa ne pouvait le voir, mais Naboris semblait admirative devant ce pied nu dont elle ne voyait que le dessous. Une peau mate laiteuse, une base d’orteils rebondie et une plante superbe et soyeuse, dont les lignes se voyaient aussi clairement que celles d’une main. Durant ces quelques instants de contemplation, la princesse était nerveuse mais ne dit rien. Elle était comme paralysée, et frissonna lorsque la main gauche de Naboris vint se placer entre le pied de la princesse et le sol, le protégeant de la surface dure et froide, tout en le maintenant par la même occasion.


- « Attendez princesse vous avez un petit quelque chose là… »


Elle souffla sur la plante pour faire partir une petite poussière. Cette simple action fit frissonner Nyssa, dont le cou tremblota. C’était le pire scénario pour elle, le point faible de son point faible allait être exploité. Il n’y avait pas de superlatif pour décrire la sensibilité de ses plantes. Le moindre contact relevait de la torture, et même ses frères avaient appris à ne pas s’attaquer à elles, sous peine d’être blessés. Mais là elle était immobilisée…


- « Voilà parfait ; continua Naboris qui ne s’était pas rendu compte de la détresse de sa captive ; maintenant voyons voir ce que cela donne. »


Elle fit glisser en douceur son index du talon jusqu’aux orteils et Nyssa réprima une exclamation. Puis, elle ajouta le majeur pour grattouiller avec un peu plus de vigueur le centre du pied dont les orteils se crispaient. Ces deux doigts faisaient comme deux jambes qui trottinaient sur la plante de la princesse, si tenté que lesdites jambes eurent des chaussures en ongles longs. La princesse se mordit les joues très fort mais ne put tenir que quelques petites secondes avant d’exploser :


- « POUAAAHAAAHAAHAA NOOOOON paaaas çaaa pitiéééhééé pas les pieeeds PAS LES PIEEEEHEEEDS HAHAHAHAAA »


Cette fois la princesse était complètement démunie, c’en était fini d’elle. Alors que la torture continuait, Nyssa était comme prise de spasmes. Elle hurlait et riait à plein poumons, se débattait dans tous les sens, suppliait son bourreau de donner à ses pauvre plantes du répit... Quelques minutes plus tard elle avait du mal à respirer et les suppliques diminuaient d’intensité. Naboris le remarqua et stoppa alors sa torture. Elle retourna se placer sur le tabouret devant sa captive.


- « Pitié… pfff Pas pfff pas les pieds… pfff Plus de chatouilles… pfff Pas sous les pieds… pfff Je vous en supplie... pfff »


Des larmes avaient commencé à apparaître sur le visage de Nyssa. Elle parlait doucement et peinait à reprendre son souffle.


- « Alors j’ai fini par trouver votre point faible après tout. Vous êtes impressionnante votre Altesse. Vraiment. Malheureusement je ne peux pas arrêter tant que je n’aurais pas de réponse et vous le savez. »


- « Je pfff je ne peux pas pfff vous dire où ils sont… Pitié pfff »


- « Alors chatouiller vos pieds aura au moins eu pour effet de modifier votre version des faits. Jusqu’à présent vous me disiez ne rien savoir. Peut-être qu’en chatouillant un peu plus vous finirez par la modifier encore, jusqu’à me dire où est votre famille... »


Complètement désorientée, la princesse avait en effet parlé sans réfléchir, et avait oublié de maintenir sa déclaration selon laquelle son père était parti sans rien lui dire.


- « Non… Pitié… pfff Je ne peux vraiment pas... »


- « Vous êtes vraisemblablement trop épuisée pour continuer l’interrogatoire. Je vais vous laisser jusqu’à demain matin pour réfléchir à mon offre, qui est la suivante : dites-moi ce que je veux savoir et tout s’arrête, je vous laisserai même voir votre père avant que je ne me débarrasse de lui. L’autre solution serait que vous ne me disiez rien, et dans ce cas je reviendrai demain matin, vous replacerai dans ce cachot et je chatouillerai vos pieds jusqu’à ce vous avouiez tout ce que je veux savoir. Et si vous me poussez à de telles extrémités, vous n’aurez pas la chance de dire au revoir à votre père. »


Sans autre forme de procès, Naboris la délivra et la souleva pour la mettre debout, puis l’emmena dans sa cellule, emportant aussi le tabouret pour que la princesse puisse s’y asseoir. Elle ferma la porte et retourna dans la salle de torture afin de rapporter la sandale de Nyssa. Elle la lui tendit à travers les barreaux et quand la princesse l’attrapa elle ajouta :


- « Maintenant le choix vous appartient. Vous connaissez mes conditions. »


Puis elle remonta les escaliers et laissa la princesse seule, complètement désemparée.