Histoire : Hymne des fous (Épisode 04)

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Histoire


Histoire ajoutée le 06/09/2019
Épisode ajouté le 29/08/2021
Mise-à-jour le 29/08/2021

Episode 4

Vous pouvez retrouver les parties 2 à 6 dans les commentaires.




/!\ le retour du disclaimer vengeur /!\



Cette partie et les suivantes proposent un contenu qui peut vous
déranger : des propos injurieux ou vulgaires, de la maltraitance animale, de
l’homophobie, de la grossophobie, de non-respect du consentement, l’évocation
du viol ou la description de viols (même au niveau chatouille, sans
consentement ça en reste un), ainsi qu’un éloge peu glorieux de la femme et de
l’homme. C’est une fiction, les propos des personnages sont à prendre avec du
recul et de l’intelligence. Le respect des animaux, l’acceptation des
différences du corps et de la sexualité, du consentement et de la place de la
femme et de l’homme dans la société sont un droit.



Ne lisez pas si cela vous met mal à l’aise.



 



 



- À la tienne ! sourit Lumaraa en choquant son verre contre celui
de Prescilla, puis de toutes les autres filles.



- À la vôtre les girls ! répondit l’Américaine.



La coupe tinta, empolie d’un délicieux champagne. Prescilla le savoura
avec plaisir, soupirant d’aise. Elle s’était entretenue avec Ellinor qui
l’avait interrogée sur son expérience. Cela lui avait diablement plu !
Alors le patron accepta de la garder et lui paya un bon pourboire, content de
ses services. Cela ne valait sans doute pas ce qu’Ellinor lui-même recevait
pour la disposition des pieds de Prescilla, mais elle s’en foutait, elle
voulait juste faire bander les hommes.



Les chatouilles d’Arthur Gäa Cylander furent incroyablement plus
difficiles qu’elle ne l’avait imaginé, il avait réussi à lui faire perdre la
tête en à peine une heure sans même avoir eu accès à ses plantes de pieds. Ça
lui était déjà arrivé de se faire chatouiller sous les pieds, mais sa force
faisait qu’elle prenait vite le dessus. Mais là, sans pouvoir bouger d’un
millimètre, condamnée à laisser son esprit gérer la torture jusqu’à n’en plus
pouvoir… pouah !



- Alors une séance avec Arthur ? demanda Lumaraa en souriant.



- Pouah… pas d’autres mots !



- Et Chilpéric ? coupa Mayami en voyant Chapkine qui tirait la
gueule.



- Tellement mignon… et tellement chatouilleux… je paierais cher pour le
voir entre tes mains, Mayami. Tu le rendrais tellement hystérique… tu serais
incapable de t’arrêter !



- Comme ça je me ferais virer… génial… grinça Mayami.



- Et il avait pile les points sensibles que tu adores…



- Ta gueule… il te désire toi ! l’envoyer chier la belle asiatique
en rougissant un peu.



Lumaraa explosa de rire et lui pinça les cotes pour la taquiner.



Prescilla les détailla. Les trois plus belles filles du bordel
l’avaient invitée à boire une coupe dans leur chambre. L’Américaine s’amusa de
les voir « dans leur état naturel ». Lumaraa portait un vieux pyjama
avec un gros trou au niveau du genou et un débardeur de nuit très douillet à
défaut d’être esthétique. Son incroyable chevelure rousse et épaisse devait lui
tenir chaud, car ses joues étaient légèrement rougies. Mayami restait hyper
classe malgré la nuit, elle dormait en body de nuit très sexy, échancré au
niveau du sexe, un voile transparent laissait ses tétons apparents, son
décolleté plongeant plus bas que son nombril.



Quant à Chapkine, elle était au bout de leur canapé, à part, faisant la
gueule, caressant son chien Lucifer du bout du pied. Le gros toutou dormait
bercé par orteils lui retournant les poils. Les cheveux blonds de sa maîtresse
étaient noués dans un bun fait à l’arrache, des petites mèches s’en échappant,
elle portait un haut noir le plus basique du monde et un shorty court en jean,
avec les finitions au semblant déchirées. Elle n’osa pas se mettre en pyjama en
présence de Prescilla, l’ennemi. Prescilla aussi était en tenue de nuit :
une petite culotte presque string et un tee-shirt immense par-dessus son soutif
adoré lui évitant de se sentir trop indécente.



- Et alors, toi les chatouilles, tu kiffes ? questionna Lumaraa en
pinçant les côtes de Prescilla cette fois-ci.



Cette dernière sursauta et répondit :



- C’est… j’ai encore beaucoup à découvrir, mais j’adore ! J’ai
même déjà appris des leçons : penser à aller pisser et à boire AVANT la
séance, haha !



- Tu adores… évidemment… s’énerva Chapkine.



Prescilla ressentit le malaise et complimenta sincèrement sa
rivale :



- Tu es vraiment belle… je ne sais pas trop ce que Arthur me trouve coté
de toi !



Elle accentua le malaise, vu la tête de ses deux autres collègues.
Pourtant Chapkine sourit, elle attrapa la bouteille de champagne et reservit
les coupes. Seule Mayami remarqua qu’elle servit Prescilla à ras bord, mais pas
les autres.



- Où as-tu eu cette bouteille ? questionna la belle blonde dont
les tétons pointaient à travers son tee-shirt noir.



- Mmmh… je les ai volés… j’en ai deux autres d’ailleurs ! avoua
Mayami.



- Il est délicieux ! avoua Prescilla.



- Putain… tu vas te faire cramer un jour… Ellinor n’est pas si con que
ça… commenta Lumaraa. Si on pouvait éviter de se le mettre à dos… c’est lui qui
nous paie hein !



- D’ailleurs, il va prendre cher… Arthur ne va pas laisser passer
ça ! commenta Chapkine, satisfaite à l’idée qu’Ellinor puisse être humilié
d’une quelconque façon.



- Je ne pense pas. Ellinor tient entre ses mains les désirs d’Arthur…
ce dernier ne lui fera jamais rien…



- Enfin… PRESCILLA les tient tous les deux par les couilles… sans elle
Ellinor n’a plus de carte dans sa manche non plus. N’oublie pas ça gamine, tu
tiens des hommes puissants par leurs testicules sensibles, fait-en ce que bon
te semble sans te laisser marcher dessus ! chuchota l’asiatique. Tu les
mènes à la braguette.



- À la baguette ?



- Non non… sourit Mayami.



Un silence complice s’installa, les coupes se remplirent à nouveau. Il
faisait chaud dans la pièce, le toutou ronflait doucement, adorable. Prescilla
se sentait bien, dans son élément, ces trois filles très différentes
paraissaient très proches, peut-être par obligation face à l’adversité que
représentaient des clients fous de désir et des gens comme Ellinor et Clarence
qui les manipulaient.



- Et… pourquoi les chatouilles ? demanda Prescilla au bout de
quelques verres.



Les trois belles la regardèrent sans comprendre.



- Pourquoi ces hommes désirent-ils chatouiller des femmes ?
Jusqu’à payer pour cela ? Pourquoi une torture aussi… stupide et honteuse
presque, de l’extérieur ? Pourquoi ?



- Yen a bien qui bouffent du caca, rigola Lumaraa, complètement
bourrée.



- Et pourquoi pas ? Mais c’est un autre sujet… pourquoi les
chatouilles ?



Chacune réfléchit, comme si le sens même de leur travail n’avait jamais
été sujet à réflexion.



- Moi je pense que justement, c’est une forme de torture soft. L’idée
que des filles se débattent en hurlant sous leurs doigts est plaisante, ça les
replace dans une forme de sexualité dominante qui leur plait, loin de la femme traditionnelle
qui en plus de ramener de l’argent s’occupe du loyer, du foyer, et des gosses. Ça
les dresse à l’état de dieu, pour une fois, voilà. Ça leur permet de remettre
la femme « à sa place » dans leur tête… nan ? proposa Lumaraa.



- Une féministe ! s’exclama Prescilla, faussement choquée en
rigolant.



Même si Lumaraa avait raison, Prescilla ne pouvait en rien les blâmer
pour cela, elle qui adorait les voir bander juste pour mettre en avant sa
féminité. Elle adorait l’idée que les hommes soient des objets qui la désirent
à s’en faire mal dans le pantalon. Est-ce qu’elle était aussi horrible que ce
que décrivait Lumaraa ?



- Je ne pense pas, dit Mayami. Pour ma part, je pense que c’est un
fantasme qui vient de l’enfance. Comme tous les fantasmes. Tous les petits
garçons ont pris du plaisir à être immobilisés et chatouillés par des petits
copains ou des petites copines, ou on prit plaisir à voir d’autres l’être. Cet
état d’impuissance et de folie est excitant. Les clients nous voient comme des
petites copines, des mères, des amies, mais qui ne peuvent pas dire non, voire
même mieux : qui ont envie. Ils veulent revivre ce premier état
d’excitation de lorsqu’ils étaient enfants.



Prescilla hocha la tête, intéressée par son avis. En ce qui la
concernait, cela ressemblait aussi un peu à cette idée-là aussi. Enfant, elle
était déjà assez forte et personne ne venait lui chercher des noises. Mais elle
se rappelait d’un jour au foyer religieux, un jour particulier où c’était le
début des vacances, des parents venaient chercher leurs filles, alors quelques
grands frères étaient là. L’un, plus grand et plus fort, l’avait attrapé par
les bras, les avaient tirés en arrières. Une fille de sa classe, malgré deux
heures de catéchisme par jour, avait crié « la grosse ! la grosse ! »
et avait pincé violemment ses côtés. Immédiatement, Prescilla tout jeune avait
hurlé de rire, incapable de se défendre ou d’avoir un geste intelligent à cause
des tressaillements de son corps. Deux autres jeunes gamines qui n’aimaient pas
sa grande bouche étaient venues se joindre à la partie, gratouillant ses
aisselles et ses seins à travers l’uniforme réglementaire. Elle se rappelait
des insultes « gros boudins », « grosse chatouilleuse »,
« seins de pute » et lorsqu’elle avait eu du mal à respirer et
s’était totalement libérée, l’insulte finale « l’obèse elle s’est pissée
dessus ! Ça pue ! ». Prescilla avait totalement oublié cette
histoire, pourtant marquante, car première fois qu’elle fut approchée et touchée
de si près. Pourtant elle en gardait un très mauvais souvenir, la rentrée des
vacances avait été difficile à cause de la honte.



- N’importe quoi, les chatouilles c’est comme du cul, c’est tout… râla
Chapkine.



La belle femme attrapa le champagne, se le vida dans la gorge et alla
ouvrir la petite sœur. Elle remplit au plus haut le verre de Prescilla.



- Et du coup, raconte-nous ta première expérience, ça remonte à
quand ?



Pour la première fois, Chapkine adressait la parole à Prescilla qui en
fut tout heureuse. Elle vida sa coupe d’une traite et répondit :



- Justement, j’y pensais.



Elle raconta son histoire avec davantage de détails moraux, mais moins
de détails physiques, s’arrangeant pour mettre en avant son excitation plus que
son humiliation. Elle termina quand même sur l’animosité entre elle et les
autres filles, et réalisa qu’elle dévoila grâce à cela un bout de son passé
j’avais évoqué.



- Quelles connasses ! s’énerva Lumaraa. Ne t’inquiète pas, à cette
heure, ces belles cathos sont en train de se faire baiser salement comme toutes
les femmes, putes ou reines.



- Lumaraa ! Respecte la religion ! s’énerva Mayami pour de
faux.



Elle attrapa cuisse de Lumaraa et la leva, mimant sans honte ni pénis
un rapport sexuel. La callipyge rousse exagéra :



- Oh oui ! Oui ! Oui ! Oui ! Fais-moi vingt
gosses ! Plus profond ! Je ne suis pas la Sainte Vierge !
Baise-moi ! Oui ! Oui ! Je ferais le ménage ! Je ferais à
manger ! Oh ouiiiiiiiiiiiiiii….



Toutes les quatre explosèrent de rire.



- C’est celle qui va à l’église qui fait la blague ! remarqua
Chapkine.



- J’aime bien aller à la messe. Je m’y sens en sécurité, soupira
Mayami.



Elle gratouilla la plante de pied de son amie rousse et se redressa. Chapkine
se pencha pour caresser son chien et dit :



- Bon alors les filles… on fait l’initiation ?



Lumaraa et Mayami sourirent, espiègles, et détaillèrent Prescilla. La
femme était en culotte, légèrement mouillée depuis qu’elle pensa à son histoire
d’enfance avec une vision d’adulte, les seins énormes cachés par un crop-top
trop long et un soutien-gorge épais. De quoi parlaient-elles ?



- Maintenant qu’Arthur vendrait corps et âme pour avoir tes pieds, tu
es devenu l’une des filles que tous vont s’arracher ici. Comme nous. Nous avons
l’habitude de faire une petite séance de guili de bienvenue entre copines pour
fêter l’occasion. Cela te dit ? proposa Chapkine.



À travers un voile d’alcool, Prescilla ne remarqua ni la légère gêne
des autres filles, ni l’aura sadique se dégageant de celle faisant la
proposition : une fille dans le milieu depuis des années, experte, et dont
elle venait de voler le client. Prescilla voulait faire partie du groupe, alors
elle accepta avec grand plaisir.



- Tssss, vous ne m’arracherez pas un rire ! les agaça-t-elle,
joueuse.



Chapkine fit le tour du canapé et passa ses bras autour du cou de ses
amies.



- Alors mes belles, motivées ?



- T’es sûre ? hésita Lumaraa.



- Si elle me lance un défi… je l’accepte avec plaisir, sourit Mayami.
Levez-vous !



Toutes se levèrent et Lucifer, prévoyant que l’ambiance allait changer,
se poussa pour aller dormir dans son panier aux pieds du lit de Chapkine. Mayami
déplia le canapé-lit.



- Allonge-toi… on va t’attacher solidement ! invita Mayami,
excitée.



- Sur le ventre ?



- Non non… sur le dos…



Prescilla ne savait pas combien de filles passèrent par cette
initiation, mais les filles connaissaient par cœur les emplacements
stratégiques pour les liens. Grâce au système permettant de transformer le
canapé en lit, ce dernier possédait sous le matelas tout une armature en métal
qui ne laissait aucune chance à Prescilla de s’échapper. Mayami et Lumaraa lui
attachèrent des menottes en cuir aux poignets, et les ligotèrent en haut du
lit, écartées. Chapkine pendant ce temps, calla au pied du canapé un carcan
prévu à cet effet, il rentrait dans l’armature et des cordes ne lui permettait
pas de bouger d’un centimètre.



- Mets tes petons là-dedans… tu es toujours sûre de toi ? La porte
de sortie est encore possible… susurra Mayami.



Prescilla s’humecta les lèvres et, pour prouver qu’elle ne baissait pas
les bras, au sens figuré et propre, elle s’étira de tout son long pour ranger
ses chevilles dans les demi-cercles du carcan. Chapkine n’attendit pas un
instant pour refermer ce dernier pour entraver définitivement les pieds encore
protégés de chaussettes et de chaussures. Prescilla était étendue en X,
vulnérable. L’Asiatique lui chatouilla l’aisselle et la victime eut un
mouvement de défense violent qui fit grincer le lit. Les trois filles
conclurent d’un signe de tête qu’elle n’était pas encore prête. Elles serrèrent
des cordes à ses coudes pour les écarter au maximum, pareil avec ses genoux, et
une sangle vint serrer en plus son ventre pour la coller au matelas.



- Ça va être chaud… ricana Prescilla. Je peux avoir une petite coupette
de champagne avant qu’on commence.



- Avec plaisir, sourit Chapkine. Les filles, allez boire un dernier
verre avant de me rejoindre.



Chapkine sortit deux flacons qu’elle plaça sur le lit, elle alla dans
sa chambre et glissa quelque chose dans sa poche arrière. Le chien, heureux
qu’on s’amuse, vint agiter la queue et se faire une place au chaud aux pieds du
canapé. La belle blonde remplit une coupe de champagne, ôta ses pantoufles et
monta sur le lit. Elle se plaça à califourchon sur Prescilla, sur son ventre.
Elle but du champagne, s’en délecta, et lorsque Prescilla esquissa un mouvement
pour redresser sa tête et en avoir un peu, Chapkine lui envoya le champagne au
visage.



- Mais… aïe… ça ne va pas ?!



La fille aux cheveux couleur soleil termina la coupe, la posa au sol,
et retira de sa poche une paire de ciseaux.



- Écoute-moi bien Prescilla…



- Non attends !



Chapkine souleva le tee-shirt et le découpa dans le sens de la
longueur, jusqu’au cou. Elle envoya balader les pans de tissus sur le côté,
détaillant avec dégout les seins monstrueux. La prostituée aux chatouilles la
plus ancienne et désirée du bordel passa un doigt sous l’armature métallique du
soutien-gorge et approcha les ciseaux.



- Non attends ! Je peux soulever mon buste si tu veux, mais ce
soutif je l’aime vraiment beaucoup !



Chapkine haussa les épaules, força sur les ciseaux et le soutien-gorges
se coupa entre les deux bonnets, la poitrine se libéra, volumineuse et
tremblante de rage.



- Écoute-moi bien pauvre conne. Je vais te faire regretter ta petite
escapade entre ces murs. T’es trop moche et trop stupide pour bosser ici. Alors
tu as intérêt à dégager au plus vite, tu gênes.



- T’es jalouse, Chapkine ? osa Prescilla, incroyablement triste,
mais tâchant de le cacher.



- Tu me fais de l’ombre, mais tu n’as pas une parcelle de mes
compétences et de ma beauté. T’es qu’un gros tas à chatouiller. Casse-toi où je
te détruis…



La dame en position de domination attrapa les deux flacons, les dévissa
et les déversa à moitié sur les seins de sa suppliciée. De l’huile, toute douce
et à la bonne odeur de fleur.



- Tes camarades d’enfance ne t’ont pas torturé assez longtemps pour que
tu comprennes que le message était simplement « dégage on ne veut pas de
toi ». Mais là tu es entre les mains des trois personnes sachant le mieux
chatouiller de tout Londres.



- T’es dans la merde ! rigola Lumaraa, que l’alcool rendait de
moins en moins mal à l’aise.



- Alors c’est ces seins que cet imbécile de Cylander désire ? Je
suis contente de les exploiter avant lui ! rajouta Chapkine, hors d’elle.



En colère, Prescilla hurla et se débattit comme une démone, en vain. Chapkine
attendit la fin de la danse de la graisse de la poitrine énorme à cause de ses
tentatives de fuite. Elle glissa ses doigts sur les seins huileux, crispés pour
laisser les ongles en avant, et chatouilla le centre des seins, autour des
tétons.



- Oh putain ! beugla Prescilla.



Elle tira sur les liens, serra les dents. Mais les ongles manucurés,
limés en pointe, titillaient comme des milliers d’épines les nerfs à fleur de
peau à cause de l’alcool. Chapkine, le regard démoniaque, souriait à pleines
dents. Prescilla ne riait pas encore, mais les tremblements et sursauts de ses
seins lui faisaient comprendre qu’elle n’aurait pas à continuer très longtemps
pour obtenir un rire sincère. Elle avait l’impression que les ongles l’électrocutaient.



Elle se débattit, ses seins volèrent dans des sens contraires,
tressaillant, au point que Chapkine avait des difficultés à lui chatouiller les
mamelons. Ces derniers étaient larges, rosés autour d’un téton qui pointait
petit à petit. Alors elle remonta un peu et coinça les deux seins entre ses
genoux. Elle écarta les doigts, posa ses ongles aux bords des mamelons pour les
resserrer et finir par titiller la base du téton. Prescilla devenait folle, au
troisième passage, elle couina, totalement incapable de se défendre ou de
s’extraire de quelques centimètres des chatouillis insupportables. Chaque
passage la faisait sursauter, et l’Américaine maudit la présence de la sangle
au niveau de son ventre, la tenant plaquée contre le matelas.



- STOP ! ragea-t-elle.



Elle gémissait de plus en plus et son souffle devint perturbé.



- Les filles, elle craint des seins cette conne ! prévint
Chapkine.



Elle déplaça ses mains, alla faire pianoter ses ongles en dessous des
mamelons. Prescilla eut un raclement de nez peu flatteur et tira sur les liens
comme une démente. La belle blonde se vengea en restant longtemps sur cette
zone. Pour commencer Prescilla se débattit, puis elle finit par retenir sa
respiration, puis poussa un long gémissement parcouru de gloussements. Une poignée
de minutes s’écoula, dans un rythme encore calme, mais sans la moindre pause.



Chapkine, lassée, descendit ses ongles sur la base des seins, sous ses
derniers, endroit d’ordinaire protégé par l’armature du soutien-gorge, mais ici
dénué de protection. D’une main, elle leva le sein volumineux et de l’autre
glissa ses ongles sur la limite entre sein et ventre. Prescilla cracha de rire
et eut un violent mouvement de défense, d’autant plus que la sueur rendait la
zone glissante et la torture plus aisée.



- Oh…



- Pas là ! Attends !



- Ok…



Chapkine alla plutôt chatouiller au-dessus des seins, le haut de la
poitrine jusqu’au cou. Prescilla gloussait et se révéla plus chatouilleuse
juste au-dessus des seins. La tortionnaire resta longtemps sur cette zone,
satisfaite de voir sa victime sursauter, son front et son cou devenir rouges et
luisants de sueur, mais un rire franc ne venait toujours pas.



- Hey Lumaraa, je peux avoir la boite ? demanda Chapkine.



Tout en finissant sa coupe de champagne, rigolant bêtement sous
l’alcool, la jolie rousse se gratta le bout du nez et alla chercher une boite à
chaussure qu’elle posa au pied du canapé-lit.



- Lumaraa, s’te plait… supplia Prescilla.



Chapkine fouilla dans la boite et montra à sa victime deux brosses à
dents électriques.



- C’est quoi ces trucs ? paniqua l’Américaine aux cheveux aux
bouts roses.



Lorsque la tortionnaire alluma les brosses à dents, Prescilla comprit
enfin.



- Non ! Attends ! Tu ne vas pas… attends ! usa-t-elle
toute son énergie en se débattant follement.



Chapkine serra ses genoux, gonflant les seins de Prescilla entre ses
cuisses, deux gros ballons, et elle posa les brosses vibrantes sur les tétons
sensibles. Prescilla perdit toute sa contenance et explosa de rire, au point
que les deux autres filles, jusque-là écartées, vinrent voir comment Chapkine
avait réussi à la rendre folle.



- Je veux faire cela à Chilpéric ! s’extasia Mayami.



- Touche pas à mon client ! rigola Lumaraa.



Prescilla riait à gorge déployée, les bras et le ventre endoloris à
cause de la torture et de ses mouvements désespérés de s’en sortir. Son rire se
transforma rapidement pour devenir rauque et viscéral. Chapkine exploitait avec
dextérité et en prenant son temps les tétons, leurs surfaces, leurs côtés, au
point que Prescilla commença à trembler violemment.



- STOP ! SALE PUTE ! STOP !!! hurla-t-elle.



Chapkine écarta les cuisses parce qu’elle avait mal de rester crispée
et se recula sur les hanches de sa nouvelle collègue. Les seins valdinguèrent
dans tous les sens, poursuivis par les brosses à l’effet dévastateur. Lumaraa
et Mayami attrapèrent chacune un sein pour le maintenir et les vibrations
vinrent glisser partout sur les mamelons rosés.



Prescilla explosait de rire, bougeait sa tête dans tous les sens,
suppliait difficilement ses bourreaux à travers des crissements de voix.



- Ça chatouille trop ! Pas là ! Pas là !



Ses mouvements de menton firent que ses cheveux se collèrent à son
front et sa nuque à cause de la sueur. Chapkine choisit ce moment où sa victime
semblait déjà perdre pied pour descendre les brosses, chatouiller juste sous
les mamelons, là où les ongles furent si dévastateurs moins d’une poignée de
minutes plus tôt. Le rire de Prescilla devint nasal, le carcan grinçait tant
elle tirait sur ses chevilles, sa respiration devenait bestiale.



- Hey Lumaraa… elle craint de là où tu aimes bien… remarqua Chapkine.



- T’es sérieuse ? s’extasia la rousse.



Chapkine ôta les brosses et Prescilla reprit difficilement son souffle,
juste le temps pour Chapkine de soulever ses seins pour permettre à Lumaraa
d’en atteindre la base et d’y pianoter avec les ongles. Cette zone qui n’avait
pas vu l’air frais depuis le début de la torture tant les seins étaient
volumineux était brillante de sueur, les doigts de la rousse glissèrent sans le
moindre accro sur cet endroit désespérément sensible.



Prescilla hurla de rire, appelant à l’aide, jusqu’à se perdre sans un
rire gras incontrôlable et stupide. Elle tenta de dire une phrase, mais pas une
syllabe ne fut audible. Chapkine laissa sa place à Lumaraa pour qu’elle puisse
chatouiller sous les seins sous le moindre inconfort, des heures durant si elle
le souhaitait. Chapkine s’assit sur le bras droit de Prescilla déjà totalement
immobilisé et ralluma ses brosses pour les passer partout sur les seins
incapables de rester en place sous les sursauts. Mayami, un sourire ignoble aux
lèvres, corsa la torture en papouillant les côtés des seins jusqu’aux côtes.



Prescilla disjoncta, beaucoup trop sensible au niveau de la poitrine, deux
premières larmes coulèrent sur ses joues.



- J… put… stop ! J…. AAAAAAHHHH ! hurla la nouvelle.



- Tiens elle aime bien là ! remarqua Mayami.



Cette dernière exerça mille petites pressions sur les côtés des seins,
amusée de voir l’autre fille s’étouffer. Elle appréciait aussi la danse
démoniaque de ses seins valdinguant dans tous les sens. Les minutes passèrent,
sadiques et tellement lentes. Prescilla crachait ses poumons, hystérique de
rire, ses spasmes devenaient impressionnants.



- Quelle connasse ! Venir ici alors qu’on est si cha-tou-illeuse
des seins ! jubilait Chapkine.



- C’est toi qui dis ça ? remarqua Mayami.



- Ta gueule.



Les minutes s’enchaînèrent, une torture intense et sans la moindre
interruption, la moindre pause. À un moment seulement, l’huile séchait, alors
Mayami déversa une nouvelle dose de ce mélange parfumé et gras sur la poitrine
généreuse, et les chatouilles reprirent encore. Prescilla n’en pouvait plus,
ses rires se transformaient en grincements nasaux, ses membres lui faisaient
mal, la mouille inondait sa culotte à cause de l’excitation de ses tétons
qu’elle ne contrôlait pas, ce qui empirait son mal de ventre. Elle crachait ses
poumons. Les trois filles étaient si expertes que dès que ses réactions
diminuaient, elles changeaient de technique : chatouilles plus rapides,
ongles plus acérés plutôt que le gras des doigts, pincement au lieu de
frottement, quelques centimètres de peau plus haut ou plus bas plus lui
interdirent de s’habituer à la torture et de la gérer. Mais avec le temps, les
filles atteignirent ses limites et Prescilla ne devint plus qu’un corps
tressaillant sur les démangeaisons de ses nerfs, elle était fatiguée comme elle
ne l’avait jamais été, et ces salopes de brosses découvraient toujours un
nouvel endroit pour la faire hurler.



- Pfff on change ?



- First sur les pieds ! s’extasia Lumaraa en délaissant la zone la
plus sensible des seins de Prescilla pour aller s’agenouiller devant le carcan.



La rousse s’affaira malgré la force de sa victime à tirer sur ses
chaussures pour les lui retirer. Elle eut plus de mal avec les
chaussettes : Prescilla se débattait tellement qu’elle manquait de lui
écraser les doigts dans le carcan. Pour la déconcentrer, Chapkine lui souleva
les seins.



- Non ! Non ! paniqua Prescilla.



Mayami alluma les brosses et tortura sous les seins. La suppliciée
sombra en enfer, se perdit en postillons, déconcentrée et perdue au point
qu’elle sentit à peine Lumaraa lui ôter ses chaussettes et lui coincer les deux
plus gros orteils dans des ficelles les immobilisant, collés au carcan.



- Je prends les bras, ordonna Chapkine en arrêtant la torture.



De son côté, Mayami sourit et alla s’asseoir sur une des jambes de la
suppliciée, face à ses cuisses et son entrejambe.



- Hey ! Chacune son tour ! Sinon on ne saura pas où elle
craint le plus ! remarqua Lumaraa.



Prescilla reprenait son souffre avec difficulté. Dès qu’elle put le
faire, elle hurla.



Chapkine attrapa la boite en sorti un rouleau de scotch. L’Asiatique
aux cheveux de jais retira ses chaussettes et les enfourna dans la bouche de
l’Américaine. Difficilement, car cette dernière serrait les dents, mais quand
Mayami lui pinça les côtes, son hurlement permit à Chapkine d’enfourner les
chaussettes et de lui coller la bouche, la rendant muette.



- Putain, qu’est-ce que je mouille… tu es délicieuse à torturer…
commenta Mayami.



Prescilla versa deux nouvelles larmes pour toute réponse. La belle Asiatique
arracha le scotch des mains de son amie, ouvrit son body sexy laissant peu de
place à l’imagination par le bas et retira sa culotte. Elle la colla sur le nez
de sa victime qui hurla à travers le bâillon.



- Mais arrête ! Elle peut plus respirer ! T’es conne l’étrangère !
s’énerva Chapkine.



- Ah oui merde ! remarqua Mayami, bourrée, en jetant son
sous-vêtement trempé de mouille au sol. Allez, Lumaraa, commence.



Mayami alla chercher encore une nouvelle bouteille volée, au grand
soupire de Chapkine, blasée. Elle l’ouvrit et les filles se la passèrent,
buvant directement au goulot. Lumaraa but plus que les autres, visiblement très
attirée par l’alcool. Elle enfila des doigts crochus faits pour jouer de la
guitare, comme des extensions de doigts, comme si elle avait des onglets
solides et capables de torturer sans mal les terminaisons nerveuses.



Alcoolisée, elle ne prit pas le temps d’y aller doucement et chatouilla
violemment les plantes de pieds offertes. Les doigts de métal permettaient de
singer les mouvements de vrais doigts, mais en pire. Prescilla cracha et pesta
dans son bâillon, hurla, elle tremblait tellement qu’il paraissait clair que la
torture lui était insupportable.



- Un quart d’heure chacune puis on vote pour la meilleure ?
proposa Mayami.



- Ok… désolée Prescilla du coup ! Ha ha ha ! Je vais y aller
à fond !



Lumaraa voulait gagner, alors elle glissa les pointes de métal sur les
gros orteils de l’Américaine, sur la base de ses orteils beaucoup trop sensible
pour supporter longtemps une telle torture. Les minutes passèrent pendant que
la callipyge rousse chatouillait les pieds sans la moindre variation, au
contraire corsant l’intensité en appuyant davantage sur la peau sans défense.
Le rire de Prescilla passa par le nez, prouvant qu’elle détestait le traitement,
ses pieds se débattaient au point que le carcan et les lits grinçaient. Ses
bras se tentaient douloureusement dans un espoir dérisoire de se libérer,
doublé d’une tristesse sans nom de s’être fait berner. Cette tristesse
s’évaporait face à l’insupportable torture, plus le temps passait, plus Lumaraa
grattait les orteils.



Prescilla hurla à travers le bâillon, un filet de bave glissa sur sa
joue.



-Tu n’aimes pas ça ? rigola Lumaraa.



Elle chatouillait entre les orteils. Leur nouvelle camarade était en
train de disjoncter, incapable de gérer les chatouilles.



- Calme-toi, plus que 5 minutes ! comptait Mayami.



- Elle est trop chatouilleuse des pieds, je vais gagner haut la
main !



Lumaraa accéléra le mouvement. Les ongles de métal crissèrent entre les
orteils, torturèrent le creux de la plante de pied, insistèrent sur le talon,
détaillèrent les orteils incapables de se soustraire aux attouchements. À un
moment, la suppliciée s’écroula sur le lit, morte de fatigue, les yeux ruisselant
de larme. Lumaraa refusa cette défaite et attrapa la boite à chaussures dans
laquelle les filles mettaient leurs instruments de torture personnels utilisés
pendant de longues nuits d’épreuves entre collègues. Elle en sortit deux
brosses à cheveux et les gratta tout le long du pied de Prescilla. Cette
dernière eut un hurlement nasal bruyant et se débattit de plus belle.



- Vas-y, beugle, personne ne t’entendra, envoya Chapkine qui ne perdait
pas une miette des réactions ignobles de sa victime.



- C’est la fin ! fit Mayami. À moi !



Elle ne laissa même pas Prescilla reprendre son souffle et baissa la
culotte de sa victime, pas au point de découvrir son sexe, mais suffisamment
pour la torturer à son envie.



- Alors Prescilla, est-ce que cette zone est chatouilleuse ?



L’Américaine hurla en toute réponse et Mayami détailla la zone dénuée
de poils. Elle chatouilla la limite du pubis, en dessous du ventre. Prsecilla
tressaillit et gémit, impuissante. Les dix ongles embêtèrent les nerfs de cette
zone, cela ne chatouillait pas comme ses pieds, mais des sursauts électriques
parcourraient tout le corps de la nouvelle embauchée. Elle tira sur ses liens,
incapable de maîtriser ses sensations réflexes. Les chatouilles aux ressentis
impérieux firent mal à la tête de la jeune femme obèse incapable de se dégager
des doigts, ni même amoindrir les effets de la torture.



Pendant cinq minutes, Mayami ne varia pas ses mouvements, puis elle
déplaça ses doigts pour glisser sur l’aine graisseuse, obtenant un résultat
différent, Prescilla se débattit davantage, mais elle était si fatiguée que sa
tortionnaire ne le prit pas en compte. Mayami était la plus patiente de toutes,
adorant faire durer la torture, attendre, faire d’un endroit à l’apparence
insensible une telle démangeaison qu’elle rendait fou. Cinq minutes passèrent.



- Il te reste cinq minutes, commenta Lumaraa.



- Je sais…



Prescilla tremblait, bavait à travers son bâillon, s’étouffa. Cela
n’empêcha pas Mayami d’attraper une brosse à dents électrique pleine d’huile
que Chapkine utilisa pour supplicier les tétons. Perverse, elle glissa la
brosse sur la culotte humide de Prescilla. La mouille pouvait venir du désir
comme de réaction naturelle du corps malgré une absence totale d’envie. Mayami
but à la bouteille et oublia de se questionner sur lequel des deux
correspondait à la situation.



Prescilla devint folle et se débattit, criait de rire. Un rire nasal et
venant du fonds des poumons. Les chatouilles sur les parties intimes pouvaient
chatouiller ou faire jouir, en fonction des personnes, évidemment, Prescilla
était chatouilleuse, elle l’était partout, au niveau du clitoris, mais principalement
au niveau des lèvres et entre les lèvres et l’anus. Elle se débattait avec une
telle violence que la sangle au niveau de son bassin laissait une trace rouge
sur son ventre.



La brosse à dents titilla partout sur les parties intimes, et Prescilla
se révéla très sensible comme elle l’avait été avec Arthur Cylander qui glissa
ses ongles sur ses fesses, son entrée à l’arrière, partout. La jointure entre
les fesses et les cuisses se montra particulièrement réceptive, et Mayami y
resta tout le temps qu’il lui restait. Mais cette fois-ci, Prescilla se
débattit, les bras et les jambes tremblant à cause de la fatigue et le cou
ruisselant de sueur.



- Tu n’aimes pas ça, hein ? titilla Mayami.



La belle Asiatique glissa un ongle juste au bord de la culotte, sur la
peau lisse en haut des cuisses.



Prescilla cracha dans son bâillon jusqu’à la fin du temps. Quand Mayami
ôta ses mains, sa suppliciée se laissa lourdement tomber sur le lit. Si le
reste de la torture fut épuisant, l’art de Mayami lui fit incroyablement mal au
ventre à cause de sursauts répétés et qui lui donnait des fourmis dans tout le
corps.



Ce fut au tour de Chapkine qui eut un sourire cruel. Elle attendit
quand même quelques instants que Prescilla reprenne son souffle. Cela fut
difficile parce que les pleurs lui bouchaient un peu le nez. La belle blonde
que tous les hommes désiraient dans ce bordel, tous, avec ses seins ronds et
dressés, ses fesses attirantes et son charme de déesse, reprit sa place
initiale : assise sur les hanches de Prescilla. Cette dernière respirait
si fort, pleurait, au bout de ses forces, c’était le prix à payer pour être
aussi stupide.



Chapkine pensa à Ellinor. Ce gros con à la gueule d’ange avait protégé
Prescilla des doigts d’Arthur, mais sa naïveté et sa connerie faisaient qu’il
dormait sans doute à poings fermés, totalement ignorant de ce qu’il se passait.
Quand il verrait demain sa nouvelle poule aux yeux d’or disparue, il se
maudirait d’avoir choisi la mauvaise pute et s’en mordrait les doigts sans
imaginer d’où venait la menace : au cœur de son établissement. Chapkine
appréciait avoir un train d’avance sur lui, pour une fois, tout comme Mayami se
satisfaisait à chaque fois qu’elle le volait. Chapkine et Lumaraa aussi
soudoyaient pour de l’argent avec leurs seins ou leurs fesses un Clarence
libidineux.



- Demain, tu as intérêt à te casser très loin. Rentre dans ton pays de
connards. Sinon je t’assure qu’on capable d’aller encore plus loin… menaça
Chapkine.



À travers ses cheveux collants de sueur, elle repéra les yeux de
Prescilla dans lequel ne brillait pas la lueur escomptée : cette salope la
défiait. La soumission ne voilait pas son regard. Pas encore. Mais la nuit ne
faisait que commencer. Chapkine fit le tour des seins avec ses doigts,
Prescilla trembla de peur, mais la blonde me fit qu’enduire ses mains d’huile
jusqu’à l’étaler sous les aisselles déjà luisantes de sueur. Prescilla devait
déjà se savoir sensible, car elle gronda et tira sur ses bras qu’elle ne
pourrait pas baisser. La blonde lança un minuteur sur son réveil et le posa à
côté d’elle. Comme Mayami, elle voulait séparer le temps en trois.



Elle commença par glisser ses ongles sur les aisselles luisantes.
Prescilla frissonna une poignée de secondes, puis elle se noya de rire dans son
bâillon, hurla. Les aisselles étaient vraiment très sensibles. Les ongles
grattèrent le creux, pianotèrent le long des bras, et quand les effets furent
décroissants, Chapkine pinça sous des aisselles et le gras des bras. Prescilla
explosa, eut un regain d’énergie qui redoubla ses efforts pour s’en
sortir : la tête bougeait de droite à gauche, elle tremblait, s’enfonçait
la tête dans l’oreiller comme pour s’assommer, ses seins reprirent un mouvement
voluptueux de balancier, et ses cuisses frissonnaient. Ses pieds, quant à eux,
faisait grincer le carcan à trop tirer dessus, et ses orteils se crispaient et
se décrispaient aléatoirement.



Chapkine ôta ses mains et vint exercer de multiples petites pressions
sur les côtes et les bourrelets. Prescilla rugit, hurla de façon continue dans
son bâillon. Sa présence préservait les oreilles des trois tortionnaires et
empêchait du secours de venir. Les poignets et les mains devenaient blancs tant
Prescilla employait de force à arracher ses liens. Sa tortionnaire établissait
une liste des points les plus névralgiques :



- Je note donc : sous les pieds, les aisselles, les seins, les
côtés… Ellinor a évoqué tes fesses aussi… ah oui ! Et ici !



Prescilla cracha quand elle sentit les ongles acérés de Chapkine
glisser sous ses seins pour chatouiller la jointure avec le ventre. Elle
regarda sa tortionnaire, les yeux embués de larmes, suppliante, et fut choquée
par l’air démoniaque de la magnifique femme qu’Arthur avait délaissée. La
partie la plus vulnérable de son anatomie fut torturée sans pitié, les éclairs
électriques brisaient ses dernières défenses en lui brouillant l’esprit,
vrillant ses sens. Les oreilles de Prescilla vrombissaient et elle voyait des
papillons. Tout son corps se contorsionnait pour se défendre, en vain. Ces
réflexes cintrés par les liens l’épuisaient et la faisaient souffrir.



Quand le réveil sonna, Prescilla s’affaissa sur le lit, sans force. Sa
tête tournait, elle se savait incapable de supporter encore les chatouilles une
minute de plus. Chapkine la délaissa avec un air de dégoût et alla vider une
partie de la bouteille de champagne.



Restée seule sur le lit, le corps tendu et vulnérable, Prescilla
reprenait sa respiration malgré la peur et les tremblements de ses muscles
endoloris, ainsi que du froid à cause de la sueur. Surtout, elle se sentait si
triste, trahie, en colère, elle fulminait, elle voulait qu’elles la détachent,
tout de suite, immédiatement ! Mais ses collègues buvaient un coup en
commentant leur séance.



- Et sous les seins surtout ! Tout son corps tressaillait, trop
mignon ! explosa de rire Lumaraa.



Prescilla bavait dans son bâillon, elle ferma les paupières brûlées par
les pleurs et la sueur.



- Bon, moi je vais me coucher… on la prépare pour la nuit ?
proposa Chapkine.



- Ok ! confirma la rousse.



- Moi je ne suis pas fatiguée ! s’agaça Mayami.



Les trois filles revinrent, Prescilla trembla de panique. Elle tenta de
parler pour les pousser à lui retirer son bâillon et les chaussettes, mais à la
place elles ajoutèrent un bandeau sur ses yeux, la plongeant définitivement
dans le noir. L’Américaine sentit la douceur de l’huile glisser de nouveau sur
ses seins, quatre mains la masser doucement pour la badigeonner sur les
aisselles, les seins, le ventre.



Chapkine siffla son chien.



- Oh non ! Chapkine ! C’est trop horrible ça ! soupira
Lumaraa.



- Le seul chien au monde qui kiffe l’huile à la violette, se moqua
Mayami.



- Je t’en mets sur tes pieds aussi, Lumaraa ? proposa la blonde du
groupe.



- Dégage !



- C’était trop drôle quand il te léchait les plantes totalement
immobilisées ! Tu avais lâché quelques gouttes de pipi dans ta
culotte ! rajouta Mayami.



- Aller vous faire mettre, les meufs ! s’énerva Lumaraa en allant
se coucher, boudant.



Le chien se mit à lécher le côté du sein de Prescilla. Chapkine attacha
son animal adoré au lit et alla aussi se coucher. La langue râpeuse démangeait
Prescilla qui se débattit à peine, parfois le chien trouvait un coin huileux à
nettoyer, un coin très sensible, alors cela devenait terrible.



Pendant une heure encore, infatigable, Mayami déversa de l’huile en
continu sur les plantes de pieds chatouilleuses à souhait. Elle ne corsa pas la
torture, titilla les pieds avec une plume, rendant folle sa suppliciée qu’elle
savait déjà épuisée. L’asiatique terminait doucement la bouteille, chantonnant
parfois, à un moment elle tourna la plume, gratouilla la base des orteils avec
la tige, obtenant des cris et un tremblement spasmodique au niveau des pieds. À
d’autres moments, ses ongles rejoignaient la plume, elle avait les ongles si
longs, horribles. Puis, enfin, elle se lassa, épuisée et saoule. Elle détacha
le chien qui avait rendu Prescilla tarée lorsqu’il s’appliqua sur ses seins,
les poussant du nez pour atteindre les quelques gouttes d’huile cachées à des
endroits vulnérables. Mayami attacha Lucifer aux pieds du lit et versa toute
l’huile restant sur les plantes.



- Bonne nuit ma belle…



Lorsque le beau chien se mit à lécher entre les orteils, Prescilla
lâcha un beuglement, premier d’une longue série nocturne.







 










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